Les proverbes mongols transmis de génération en génération à travers la vie quotidienne de ces éleveurs nomades nous transportent au cœur de la steppe à cheval au milieu des collines ou dans la yourte ! ??️
Voici une sélection de quelques paroles sages et dictons qui m’ont inspirée… ??
❁ Les bons sentiments parcourent la steppe, les mauvais sentiments parcourent le corps.
❈ Ce n’est pas la selle qui fait le bon cheval ; ce n’est pas le manteau qui rend beau.
❀ Si tu as peur ne le fais pas ; si tu le fais, n’aie pas peur !
❁ Si tu bois l’eau d’un pays, suis-en les coutumes
❈ Le soleil illumine le monde, la connaissance illumine l’homme.
❀ Bien que vous puissiez mourir demain, apprenez la sagesse aujourd’hui.
❁ Tu as trouvé l’entrée, n’oublies pas la sortie ! (N’abusons pas de l’hospitalité !)
❈ Un pied à l’étrier, un pied au sol (Être entre 2 chaises)
❁ Rencontre les gens grâce à ton père, Découvre le pays grâce à ton cheval
❀ La liberté est dans la steppe, le bonheur est dans la steppe
❈ Un homme sans son cheval est comme un oiseau sans ailes
❁ Si tu as commencé, il vaut achever ; si tu t’es mis à chercher, il faut trouver.
❀ Les nuages rassemblés font l’averse ; les gens rassemblés font la force.
❈ Nul ne connaît la profondeur de ce qui est dans le cœur de l’homme.
❁ Celui qui a l’esprit satisfait est supérieur à celui qui a beaucoup de richesses.
❀ La bonne réputation se répand comme le vent.
❈ Chaque jour apprend un nouveau mot par cœur.
Histoire vraie : Jamba Dashdondog, auteur de contes mongols, parcourt les steppes à la recherche d’enfants en quête de lectures. A moto, à cheval ou à dos de chameau…
Diani beach est un endroit que j’ai adoré et même si je conseille d’y rester minimum 3 jours (comme je vous en parle dans cet article), je ne peux que vous suggérer d’y rester un peu plus longtemps si vous avez le temps 🙂
En effet, en plus des nombreuses activités que propose la station balnéaire, les alentours de Diani valent vraiment le détour !
Lorsque je suis retournée pour la 2 ème fois sur cette plage de la côte kényane en janvier 2020, c’était pour effectuer une mission professionnelle de 3 mois au Flamboyant Beach Hotel… où je suis finalement restée 6 mois à cause du Covid-19… Alors autant vous dire que j’ai bien eu le temps d’apprendre à connaître ce fabuleux petit coin !
J’arrive à Diani mi-janvier, depuis l’aéroport international de Mombasa.
Contrairement à la dernière fois où j’étais venue en Octobre, les températures sont très chaudes et l’humidité est bien présente ! Janvier étant la saison idéale pour fuir l’hiver occidental et venir faire farniente dans cette magnifique partie du monde !
C’est une partie très fréquentée par les kitesurfers, un océan transparent avec de petites vagues parfaites à surfer…
Compter 450€ l’aller retour depuis Paris avec la compagnie Ethiopian Airlines.
Je fais mes premiers cours d’initiation au kitesurf en compagnie de mon boss, Wayne. Et oui, ici « l’after work » est plutôt cool ! Le cadre idyllique prête vraiment aux sports de glisse nautiques ! Les eaux peu profondes sont idéales pour les premiers pas des débutants et l’immense lagon, parfait pour les freestyles des plus performants !
L’école de kitesurf la plus réputée de la plage est H2O Extreme et même si je n’ai pas eu à faire à eux, j’ai toujours entendu de très bons retours de leurs élèves. Une fois par an, ils organisent la Diani Kite Cup qui réunit des compétiteurs du monde entier.
Comment expliquer cette incroyable expérience que j’ai pu réaliser grâce à la seule compagnie qui propose des survols ici à Diani Beach : Wild Coast Air Safaris. Le pilote, Darryl van Dyk, originaire de l’Eswatini, propose des survols en après-midi ou au moment du coucher de soleil, d’une durée d’environ 40 min et je peux vous dire que cette aventure vraiment unique n’est comparable avec aucune autre.
C’est en fin d’après-midi que je me rends à l’aéroport de Diani (Ukunda Airstrip) pour embarquer dans un petit avion Cessna de 6 places, en compagnie de Darryl mon pilote personnel pour ce survol qui s’annonce être incroyable… 🙂
Nous parcourons la plage vue du ciel en passant par Chale island (dont je vous parle un peu plus loin dans cet article), Funzi island ou encore Wasini island situées au sud de Diani à la frontière tanzanienne.
Cette expérience dans la peau d’un oiseau pendant un peu plus d’une demi-heure, me laissera un souvenir mémorable… Un moment magique.
Côté survol, j’ai été servie car j’ai eu l’occasion d’être également co-pilote à bord d’un planeur ULM ! Ce petit engin sans habitacle survole à plus de 1000 m du sol ! J’accompagne Hal, un anglais, qui aide les bateaux de plongeurs à rencontrer les requins-baleines ! Plutôt cool comme job ! 🙂 La saison pour rencontrer ces géants de la mer étant de mi-février à mi-mars, sur les côtes kenyanes. Notre mission : repérer les requins-baleines et prévenir le bateau en indiquant leur position !
Le temps est un peu couvert ce jour là et nous partons pour 2 heures survoler les eaux claires de l’Océan Indien. Mes yeux tentent de scruter les moindres recoins, c’est super excitant ! Je n’ai encore jamais vu de requin-baleine de ma vie… Jusqu’à ce que nous réussissions enfin à en observer un qui nage en solitaire ! Il semble si grand vu du ciel que je me demande ce que vont en penser les plongeurs quand ils nageront avec ! 🙂
Bon à savoir sur le requin-baleine :
Il fait partie de la famille des requins et non des baleines. C’est le plus grand animal du monde : il mesure en moyenne entre 14 et 18 mètres de long pour une masse d’environ 15 tonnes…
Il a plus d’un millier de petites dents et se nourrit de petits organismes (plancton, algues, petits poissons…).
Sa durée de vie est estimée entre 100 et 150 ans. Cette espèce migratoire se déplace lentement à travers les eaux de la bande de l’équateur.
Ses seuls prédateurs connus sont l’orque et bien sûr… l’Homme avec la surpêche ! Il fait actuellement partie des espèces menacées.
A environ 30 min de Diani Beach se trouve Shimba Hills, une réserve nationale constitué de paysages parsemés de collines et de vastes savanes. La réserve est peuplée d’éléphants, de buffles et girafes ainsi que d’espèces rares comme le colobus noir (dont je vous parle ici).
Prix d’entrée du parc : 25$ / personne.
Je n’ai pas visité le parc mais j’ai eu l’occasion d’aller admirer la vue de la vallée depuis les hauteurs avec un petit groupe d’amis rencontrés sur place et je peux vous assurer que c’est une vue à couper le souffle.
Pour cela, je vous conseille de vous rendre tout près de Shimba Green Lodge où vous trouverez des accès pour contempler une vue imprenable sur la réserve en échange d’un petit pourboire à verser au gardien du terrain. La vue est magnifique : nous apercevons au loin les immenses plaines du parc de Tsavo, la rivière Congo, les lumières de la ville de Mombasa. Une étape immanquable si vous passez par Diani…
Certains paysages procurent à l’âme un étrange amalgame de sensations diverses où le temps semble souvent s’être arrêté.
En redescendant par la route et sans rentrer dans le parc, il est possible d’aller voir la Congo river de plus près et de se balader sur les rochers le long de la rive. Et dire que des éléphants se trouvent non loin d’ici..
Pour rejoindre cette charmante petite île située à 10km de Diani et à 600 m du continent, il est possible d’y aller à pied lorsque la marée est basse ou alors en bateau lorsqu’elle est haute.
Nous optons pour une manière bien plus originale et surtout bien locale : s’y rendre en Ngalawa ! Cette pirogue traditionnelle composée de deux balanciers et faite en bois de manguier, est très communément utilisée par les pêcheurs ici, elle fonctionne comme un voilier !
Pour cela, nous négocions avec 2 pêcheurs que nous rencontrons sur la plage de Diani pour un périple d’une journée direction Chale island ! (environ 50$ la journée pour 4.)
Nous naviguons lentement non loin de la côte sauvage pour une balade très agréable au gré du vent et nous croisons d’autres pêcheurs ravis de nous voir expérimenter ce moyen de transport local.
Adjust your sail to always reach your destination
Nous débarquons sur cette petite île bien désertique de 1,2 km de long et 0,8 km de large divisée en deux parties : la plage et la forêt marécageuse. Nous profitons de cette merveilleuse baie de sable blanc protégée par la barrière de corail avant de partir nous aventurer au coeur de l’île. Une belle escapade sans touristes !
Pour quitter l’île, il vaut mieux ne pas partir trop tard car le retour se fait à contre vent et cela peut prendre un plus de temps, idéal pour profiter d’un magnifique coucher de soleil depuis notre Ngalawa !
La plage de Tiwi se trouve à environ 20 minutes en voiture de Diani ou depuis la Congo river, à une petite heure à pied.
Tiwi est une plage bien moins connue que Diani car elle est très sauvage et plutôt isolée. En effet, il n’existe pas de bars/restaurants hormis quelques hôtels, ce qui fait d’elle une « destination déconnexion totale » !
À marée basse, le récif est exposé, ce qui permet de s’amuser avec les rochers et de marcher jusqu’à l’Africa pool, une piscine naturelle dans le corail qui a la forme exacte de l’Afrique, où il est délassant de se baigner !
Ukunda, est la principale petite ville proche de Diani située à environ 5 km et rapide d’accès en tuktuk à très bas prix. Je conseille fortement d’aller y faire un tour pour observer la vie locale kenyane, loin des touristes et des hôtels de luxe, au coeur de la vie africaine.
Pour ma première visite, je décide d’y aller accompagnée d’une guide locale qui saura m’emmener à la rencontre du peuple à travers les ruelles à la fois poussiéreuses et colorées de la ville. Je trouve cette personne via une expérience Air BnB, ici.
Dès l’arrivée dans la ville, nous ne pouvons que ressentir l’ambiance de ce qui fait l’atmosphère d’une ville africaine : une fourmilière humaine avec des étales et marchants ambulants dans tous les sens !
Il est très sympa de « se perdre » dans les petites ruelles d’Ukunda, se fondre dans la vie locale à la rencontre des commerçants et habitants. Je suis ravie d’être accompagnée de Jocinter, ma guide, sans qui je n’aurais certainement jamais osé venir par ici.
Petit conseil : Changer sa « tenue de plage » pour éviter de se faire trop remarquer et surtout respecter la culture.
The thing I love the most about traveling is how it opens your eyes to other cultures. We may have different life experiences, speak another language or practice a different religion… Our ability to see the world is all the same : Everyone smile, everyone cries, language is universal and all cultures are beautiful.
Quoi de plus accueillant que le sourire d’un enfant ?
Je passe la matinée dans une école locale où je parle de la France en donnant des informations de culture générale et où j’assiste la maîtresse pendant son cours d’anglais. Il y a une trentaine d’enfants entre 5 et 8 ans tous en uniforme dans une petite classe vraiment étroite. Ma venue les rend curieux et heureux en même temps. Ils me chantent une chanson de bienvenue en swahili, je suis particulièrement touchée. C’est toujours impressionnant de pénétrer dans un monde si différent du nôtre : on se rend compte une fois de plus du confort que l’on a en France…
Cette destination a une place toute particulière dans mon cœur car en plus de l’avoir découverte lors de la fin de mon premier voyage au Kenya avec mon frère pendant 3 jours (comme je vous le présente dans cet article), j’y ai également passé 6 mois en 2020, (je vous l’explique dans l’article suivant). C’est donc avec grand plaisir que je vous emmène à la découverte de ce petit coin de paradis aux eaux bleu turquoise, que je connais plutôt bien…
Tout d’abord, pour se rendre à Diani Beach il faut forcément passer par la ville de Mombasa (accessible en vol international).
Nous arrivons dans cette ville par train depuis la gare d’Emali (2 stations au sud de Nairobi). Ce train express (nommé le Madakara Express) effectue un départ quotidien de Nairobi et Mombasa en seulement 4h pour 10$ en classe économique. Il faut savoir que les gares sont en général assez excentrées du centre ville (entre 7 et 11 km) et qu’il vaut mieux prévoir au minimum 1h de temps pour l’embarquement car il y a beaucoup de contrôles de sécurité à passer.
Le voyage en train est vraiment agréable au Kenya. Les départs sont ponctuels et les voitures sont plutôt propres et spacieuses. À bord, l’ambiance est simple et très conviviale, nous croisons très peu de touristes et on apprécie vraiment ce moyen de transport typique.
Le train roule à 12Okm/h et c’est un vrai voyage entre tous ces paysages très variés qui déroulent sous nos yeux. Nous traversons de grandes étendues où est largement possible d’apercevoir des troupeaux d’éléphants et autres animaux sauvages. La magie de ce voyage continue d’opérer même derrière les grandes fenêtres de notre wagon…à travers la campagne, les paysages et villages kenyans.
Il faut savoir que le réseau ferroviaire « SGR » du Kenya Railway a récemment été reconstruit par la Chine qui le gère totalement aujourd’hui. Cela fait étrange de présenter son ticket de transport à un chinois à bord de ce train kényan.
En descendant du train, une chaleur humide nous tombe d’un seul coup sur les épaules… C’est officiel : nous sommes bien arrivés au coeur des tropiques… 🙂
Le Kenya étant situé sur la latitude de l’équateur !
Bienvenue dans la 2ème plus grosse ville du Pays, après Nairobi et surtout dans la ville portuaire la plus importante d’Afrique de l’Est. Située sur une presqu’île au sud du pays, la ville de Mombasa vaut le coup d’œil pour une petite journée. Les intérêts majeurs sont ses vestiges de l’époque coloniale, notamment le Fort Jésus dans la vieille ville. Nous profitons de nos quelques heures sur place pour aller nous promener dans les vieux quartiers musulmans aux ruelles colorées, découvrir leurs marchés locaux (épices, fruits et légumes…) et petites boutiques locales de tissus. Tout cela à des prix très bon marché !
Nous passons par hasard devant un temple Jaïn (vieille religion hindoue) qui est à la fois un site religieux et historique à Mombasa. Ce magnifique édifice blanc est accessible gratuitement à tous les visiteurs.
Au Kenya il existe une forte communauté indienne représentant environ 100.000 personnes (sur 42 millions d’habitants). Ils sont arrivés à l’époque coloniale appelés pour leur main d’oeuvre. Aujourd’hui, c’est une population très riche à la tête de la plupart des grandes entreprises, banques et supermarchés du pays.
Un endroit coloré avec une large gamme de fruits et légumes… idéal pour se donner une idée de la vie locale ici… Je déguste les meilleurs fruits de la passion de ma vie… savoureux et juteux à souhait !
Pour rejoindre Diani, il faut quitter l’île de Mombasa et donc emprunter un ferry (et non il n’y a pas de pont!) pour un temps de traversée de 10min. Ce ferry très fréquent (environ tous les quarts d’heure) est gratuit pour les piétons, c’est un moyen de transport aux couleurs locales. Les gens semblent curieux et amusés de nous voir au milieu de cette foule avec nos deux gros sacs à dos. Ouf le voyage passe vite 🙂
Une fois arrivés sur le continent, il nous reste alors 30 km pour rejoindre Diani et nous optons pour… le tuktuk ! (compter environ 5$)
Cette dernière partie du voyage n’est pas de tout repos. La conduite effrénée de notre chauffeur slalomant entre voitures, charrettes, scooters, chèvres etc… est un vrai périple ! Mais où est donc le code de la route ici ? 🙂
…Jusqu’à ce qu’un policier nous demande de nous mettre sur le bas côté pour régler une « taxe touristique » de 5$. Une taxe qui n’existe pas, bien entendu, mais que nous sommes contraints de régler si l’on veut arriver à notre destination finale… Bienvenue en Afrique !
On our way to Paradise…
La côte kényane est une destination assez peu connue à l’international étonnamment, les gens connaissent plus souvent Zanzibar en Tanzanie comme destination balnéaire ou lune de miel et pourtant… Diani Beach a été élue à plusieurs reprises l’une des plus belles plages d’Afrique (mais aussi du monde) ! C’est tout simplement un réel havre de paix sur l’Océan Indien.
La durée de séjour que je conseillerais est de minimum 3 jours, dans l’idéal après un safari.
La meilleure période pour y aller : décembre, janvier, février malgré les fortes températures (37°) et le taux d’humidité élevé… (attention à bien éviter la saison des pluies d’avril à juillet!)
La température de l’eau descend rarement en dessous des 25°C et le taux d’ensoleillement à l’année est exceptionnel…
« Rentrer comme dans un bain » dans l’eau chaude de l’Océan Indien est un vrai bonheur.
The Ocean is calling…
La première fois que je suis arrivée sur cette plage, cela m’a pris un petit moment pour réaliser la beauté de ce paysage… J’étais éblouie par la couleur de l’eau turquoise transparente et les kilomètres de sable blanc qui n’en finissaient pas. C’était comme dans un rêve … 🙂
Diani beach est tout simplement une destination idéale pour se détendre et profiter de la chaleur du soleil…
Avec ses 15km de long, on peut se balader pendant des heures sur la plage et avoir l’occasion de faire de belles rencontres : Il arrive qu’on croise des Masaï reconnaissables par leur tenue traditionnelle, des plongeurs ou des kite surfers (une destination très prisée pour ce sport) mais aussi… des chameaux !!
L’image de ces chameaux originaires de Somalie, avec cette eau bleu turquoise en toile de fond est juste sublime…
Astuce : connaître le mot « hapana » (non merci en swahili) peut s’avérer très utile pour éloigner les quelques « beach boys » un peu insistants le long de la plage… mais en général ils sont vraiment charmants !
Diani est LA destination balnéaire du Kenya et en plus d’être fréquentée par les touristes internationaux (principalement des anglais, allemands, belges et italiens), de nombreux locaux de Nairobi notamment viennent y passer le week-end. Compter environ 80$ pour seulement 1h15 de vol en atterrissant directement à l’aéroport de Diani : Ukunda Airstrip.
Every tide is different and unique as we are.
Une virée à Diani ne serait pas complète sans aller visiter sa barrière de corail qui entoure un lagon turquoise. Nous embarquons très tôt le matin à bord d’un boutre à moteur (bateau à voile traditionnel arabe) et apercevons très rapidement des dauphins qui semblent vouloir nous escorter vers la bonne direction…
Nous débarquons sur un banc de sable au milieu de nul part où le sable blanc fin est chaud et l’eau translucide, un endroit tout simplement paradisiaque…
Nous avons l’occasion d’admirer une multitude de petits poissons colorés mais malheureusement nous ne verrons pas de tortue comme il est plutôt fréquent d’en croiser ici.
Tu ne peux atteindre l’horizon, comme tu ne peux atteindre la perfection, mais meilleur te rendras cette direction.
Z. Khan
Pour déjeuner ou boire un verre :
À ne pas manquer : goûter au cocktail local à base de vodka et citron vert : le Dawa (signifiant médecine en swahili)
Pour dîner dans une cave naturelle :
Pour dormir dans une ambiance jungle :
Nous séjournons dans cette auberge de jeunesse qui offre vraiment une expérience unique en pleine jungle ! À seulement 10 min à pied de la plage, cet endroit est tenu par un canadien, Wayne, très chaleureux qui vit pieds nus 🙂
Chaque soir, il présente aux voyageurs ses fidèles compagnons dont il s’est pris d’amitié : le « bushbaby » ! Un adorable petit primate aux grands yeux qui fait son apparition à la tombée de la nuit, toujours en groupe.
Compter 20$/personne pour un cottage en chambre double. si cela ne vous dérange pas d’être réveillés par des chants d’oiseaux ou des cris de petits singes… 🙂
Ici, une forêt unique se développe sur le massif corallien ce qui donne un contraste mer et forêt époustouflant.
Cette forêt unique est habitée par de nombreux petits singes comme des vervets ou colobus noirs et blancs. Plutôt farouches, ils sont assez difficiles à apercevoir et lorsque c’est le cas, il faut alors être rapide ! Ce primate à l’allure d’un vieillard et au pelage très élégant n’est absolument pas dangereux.
Les colobus sont malheureusement souvent victimes d’accidents et donc en danger d’extinction. Il existe à Diani, une réserve pour leur préservation : Colobus Conservation. Ici ils sont recueillis et soignés par des bénévoles avant d’être remis à l’état sauvage.
Couleurs sur la plage de Diani Beach : elles peuvent virer des lumières vives et intenses de l’aube aux couleurs orangées et mystiques du crépuscule…
Au crépuscule est ton passé, A l’aube est ton futur, Réside entre les deux ton présent.
Z. Khan
Le soir, un lieu très fréquenté pour observer un beau coucher de soleil est celui de l’estuaire de la rivière Congo. Entourée de superbes baobabs centenaires, les couleurs passent du rose-violet à l’ocre-rouge. C’est LE spot à ne pas manquer pour finir sa journée en beauté… De Diani centre, il faut compter environ 10 min en tuktuk.
A quelques pas de là se trouve l’une des plus vieilles mosquées d’Afrique de l’Est : la mosquée Kongo Mosquée. Il est assez courant d’y voir une fête religieuse avec des fidèles défiler sur la plage…
The sky speaks in a thousand colours… 🙂
Nous poursuivons notre périple en direction du Parc national d’Amboseli situé à 200 km au sud-est de Nairobi. Amboseli, a une particularité bien à lui : il se situe au pied du Mont Kilimandjaro et est célèbre pour ses clichés d’animaux avec en toile de fond le toit de l’Afrique, sans doute la carte postale la plus connue du Kenya.
Il nous tarde de voir cela de nos propres yeux mais il nous faut d’abord le rejoindre par une longue route d’une journée à travers villages et routes dangereuses. En effet, pour nous y rendre nous devons d’abord emprunter l’une des routes les plus côtoyées des camions qui relie les pays d’Afrique de l’Est et où il est assez commun de croiser des voitures accidentées sur le bas-côté. Ici, le code de la route n’est pas bien respecté et nous sommes à ce moment, bien ravis d’avoir opté pour un chauffeur.
Nous arrivons en fin de journée dans notre hébergement au Kimana Amboseli Camp, un endroit très basique mais tout confort où nous passerons 2 nuits. Compter environ 55€/nuit pour un cottage avec 2 lits et les repas inclus. Pour l’heure, le Mont Kilimandjaro se trouve derrière les nuages mais nous avons le plaisir de pouvoir observer les couleurs rougeâtres du soleil qui se couche derrière notre camp.
Après un réveil bien matinal le temps d’accéder au parc qui ouvre à 6h (et aussi de prendre un bon café !), c’est en 20 min que nous rejoignons l’une des entrées principales pour accéder au parc : la Kimana Gate, au sud-est.
Les frais d’entrée au parc sont de 60$ par adulte et 35$ par enfant pour 24h00.
Que le safari commence !
Situé en plein cœur du territoire Massaï, il présente une superficie de 400 km2 qui recouvre le quart du lieu essentiellement sévit par la sécheresse. Ici les paysages sont très contrastés : d’un côté, de grandes étendues désertiques et poussiéreuses et de l’autre, des marécages et oasis verdoyants issus des fontes du Kilimandjaro où vient s’abreuver la faune. En pénétrant dans le parc, les premiers animaux que nous croisons sont… des gnous ! Et nous qui n’en avions vu que près d’un million au Masai Mara, nous allons pouvoir continuer à les admirer ! Qui sait, ils sont peut-être un peu différents par ici !
Ici, comme la règlementation l’exige, nous roulons en moyenne à 40km/h et il est strictement interdit de sortir des sentiers battus. Cela ne nous empêche pas pour autant de manquer l’occasion d’observer la faune abondante (zèbres, gazelles de Thomson et Grant, phacochères, girafes, buffles, hippos…) ainsi qu’une multitude d’oiseaux (grues royales, marabouts, autruches, flamants roses…). Les grands prédateurs, eux, sont plus rares à observer au milieu des plaines…
Le ciel est nuageux mais nous avons la chance de pouvoir admirer le Kilimandjaro bien dégagé et vraiment grandiose au milieu de ces immenses plaines !
Un moment sacré se passe lors du passage d’une girafe avec le toit de l’Afrique en toile de fond.
Culminant à 5895 mètres, le « Kili » (pour les intimes) est le plus haut sommet d’Afrique et le quatrième des sept plus hauts sommets du monde. Il faut cinq à huit jours pour atteindre son sommet et redescendre.
Situé au Nord-Est de la Tanzanie, c’est depuis le Kenya que l’on peut l’apercevoir de la meilleure façon. Chaque année, il est prisé par des milliers de randonneurs qui réalisent son ascension. Ça donne envie d’aller voir ses neiges « éternelles » de plus près un jour (et vite avant qu’elles ne fondent d’ici 2033 apparemment…)
Nous traversons le lac d’Amboseli et contournons des marécages fréquentés par une quantité impressionnante de vie animale et en particulier les buffles, les hippopotames, girafes, oiseaux… tout cela dans un décor aussi asséché qu’inondé.
Une bonne paire de jumelles et/ou un appareil photo avec un bon zoom sont indispensables pour ne pas repartir de là en restant un peu sur sa faim, il y a vraiment énormément de faune à observer !
Et puis bien sûr… les immanquables pachydermes !
Le Parc national d’Amboseli est connu pour abriter un grand nombre d’éléphants (on en compterait environ 1500) ce qui fait de lui un endroit idéal pour les observer.
Les vieux éléphants mâles portent certaines des plus grandes défenses que l’on peut observer en Afrique et constituent une caractéristique renommée de ce parc.
Certains mâles ont des défenses qui pendent presque à terre et heureusement, Amboseli est un des rares parcs épargnés par les braconniers !
Nous tombons très rapidement sur des troupeaux d’éléphants et leurs petits éléphanteaux prenant leur bain dans les marécages. Ils ont l’air si paisibles, quel bonheur de les voir épanouis en liberté et en sécurité dans leur environnement naturel. Il n’y a pas de mot.
Un fantastique spectacle d’une famille marchant en file indienne nous fait l’honneur de traverser devant nous.
Parfois, il y a tellement de poussière provenant des cendres de l’ancien volcan que cela donne un spectacle étonnant : des tourbillons de poussière se forment au loin, ce qui donne un drôle d’effet… Certains endroits sont complètement asséchés la majorité de l’année et inondés exceptionnellement lors de très fortes pluies.
L’observatoire se trouve au sommet d’une colline qui offre un panorama superbe : du haut de ce point d’observation, on balaye du regard les vastes plaines, les marécages et la faune. C’est un autre aperçu qui permet de se rendre davantage compte de la grandeur !
Une journée entière suffit pour bien profiter des plaines d’Amboseli que nous quittons vers 16h pour pouvoir aller visiter un village de Masaï proche de notre hébergement.
Nous quittons ce magnifique parc des clichés plein la tête à jamais.
De nombreux villages traditionnels sont installés en périphérie du parc où le peuple de pasteurs a conservé ses traditions intactes et on les croise d’ailleurs souvent vêtus de leur couverture rouge surveillant leurs troupeaux au bord des pistes
Nous nous rendons dans un village non loin de notre camp accompagné de William un membre de la tribu. Pour nous y rendre, nous traversons les paysages majestueux de la brousse dominé par le Mont Kilimandjaro.
William vit ici avec ses 2 femmes et 8 enfants. Il nous emmène visiter sa case construite avec des troncs d’arbres recouverts de terre et de bouse de vache. À l’intérieur, la « cuisine » est définie par un feu qui enfume particulièrement l’espace commun. Nous nous demandons comment ils font pour respirer correctement dedans… Sa femme et leur nouveau né, sont installés sur le lit fait d’une planche de bois et recouvert de peaux de vaches.
Les femmes portent beaucoup de bijoux très colorés pour se faire belles dans la vie de tous les jours et en effet, elles sont vraiment élégantes. Les Masaïs ont aussi souvent des dents manquantes devant et William nous explique que selon la tradition, c’est au cas où ils tombent malades et qu’ils ne peuvent plus ouvrir la bouche, ils pourront alors toujours insérer de la nourriture. Pourquoi pas 🙂
Nous passons un chaleureux moment avec les nombreux enfants du village où nous leur distribuons une collecte de stylos BIC que nous avons ramené de France. Nous sommes ravis de pouvoir rendre ces enfants heureux avec ce materiel pourtant si « basique » pour nous …
À la tombée de la nuit, William nous escorte jusqu’à notre camp. Il commence à faire vraiment nuit et cela est un peu flippant de se dire que l’on pourrait tomber sur tout type d’animal… Ouf, notre guerrier a une épée 😉
Nous dormons une dernière nuit au Kimana Amboseli Camp avant de prendre, le lendemain, notre train depuis la ville d’Emali en direction de Mombasa sur la côte pour 4h de voyage. Il est alors temps de dire au revoir à nos fidèles compagnons depuis le début de notre périple, Maurice et John et de rejoindre les eaux turquoises de Diani Beach.
Aux Émirats, dès que l’on quitte les villes, on se retrouve…dans le désert ! Lors de mon séjour à Abu Dhabi, j’en profite pour faire une excursion dans le désert Rub al-Khali, connu pour être la plus grande étendue de sable au monde (20% plus grand que la France !).
C’est au sud du pays, à 250 km d’Abu Dhabi et 350 km de Dubaï, tout près de la frontière saoudienne que se trouve ce vaste désert qui s’étend sur tout le sud de la péninsule arabique (E.A.U, Arabie Saoudite, Oman et Yémen).
Je m’y rends avec Khaled (un égyptien rencontré à Abu Dhabi) avec l’agence locale Sunshine Tours pour une virée en 4×4 direction de désert (compter environ 260 AED soit 60€ pour une journée complète).
Nous quittons la ville d’Abu Dhabi qui disparait au loin dans la brume et la poussière pour rejoindre la porte d’entrée du désert Rub al-Khali : l’oasis de Liwa.
On pensait avoir un peu de piste à faire pour atteindre les dunes mais elles sont vraiment faciles d’accès, une belle route toute goudronnée les rejoint (tant pis ou tant mieux, selon les goûts). On se retrouve rapidement dans des endroits isolés et coupés du monde, où les paysages sont splendides.
L’Oasis de Liwa se caractérise par une immense palmeraie sur plus de 100 km sillonnés par de petits villages pittoresques. Ce paysage créait un joli contraste entre les palmeraies vertes et les dunes infinies qui l’entourent.
Ici, la civilisation moderne des émirats semble bien loin et le mot « silence » prend tout son sens.
Sommes-nous toujours dans ce luxueux et extravagant pays du Golfe appelé les Émirats Arabes Unis ?
Tout à coup, notre chauffeur s’arrête et descend de la voiture pour dégonfler les pneus avant de regrimper. Une manipulation obligatoire pour faire baisser la pression et que les roues s’enfoncent moins.
L’aventure en 4×4 peut commencer !
Notre chauffeur se met à accélérer pour nous emmener nous amuser dans cette « mer de sable ». Nous nous amusons à remonter une dune, la redescendre puis à faire des dérapages ensablés tout en enchaînant sur les dunes voisines, toujours avec des points de vue époustouflants.
Et dire que les plus hautes dunes peuvent atteindre 250 mètres de hauteur (et même 300 mètres à la dune de Moreeb).
Nous vadrouillons jusqu’à la fin de la journée en passant par les couleurs changeantes du sable virant du jaune au ocre ou encore orangé, jusqu’au rouge lors du coucher de soleil…
Sur la route, nous nous arrêtons dans une ferme de chameaux tenue par une population de Bédouins, ces nomades locaux vivant principalement de l’élevage de moutons et de chèvres.
Le camp que nous visitons élève des chameaux et nous recevons rapidement, comme geste de bienvenue : une tasse de lait de chamelle.
On nous explique l’héritage de la culture des chameaux mais aussi le mode de vie de ces bergers nomades.
Ces tribus de Bédouins vivent dans des maisons (appelées areesh) faites en branches et feuilles de palmiers et se déplacent selon les saisons. Ils ne possèdent en général rien d’autre que ce qu’ils peuvent transporter sur leurs dromadaires.
Car oui ce sont bien des dromadaires mais ils sont appelés ici « chameaux d’Arabie« .
Ces Bédouins ont une existence relativement dure entre les températures extrêmes du jour et de la nuit auxquelles ils se sont adaptés avec le temps.
Quel contraste et quel mode de vie bien différent de celui de l’autre partie du pays…
Comme on le sait, le chameau occupe une place très importante dans la culture arabe. D’ailleurs quand on pense aux Émirats, on pense souvent pétrole et chameaux =).
Ces chameaux sont élevés dans de petites fermes locales comme celle-ci, avant d’être généralement envoyés au plus grand marché du pays qui se trouve dans la ville d’Al Aïn.
Ils sont ensuite utilisés pour leur viande, leur lait, leur laine, moyen de transport et autres travaux…
Les plus jeunes chameaux eux, sont souvent sélectionnés pour un évènement ancestral très populaire ici : le Camel Race Track (course de dromadaires) où les émiratis misent sur leur vitesse pouvant aller jusqu’à 50km/h.
Nous reprenons ensuite la route pour aller nous promener à travers les hautes dunes et observer le soleil se coucher dans ce paysage hors du commun… Les couleurs ocres virant au rouge rendent ce moment magique.
Cette partie pourrait paraître un petit peu « mise en scène » et pourtant, cette expérience dans un camp dressé au milieu du désert est à vivre. Ici, on découvre ce qu’est le sandboard (surf de sable), la danse du ventre, la fauconnerie, l’essayage de costumes traditionnels, la Shisha… Tout cela accompagné de musique orientale, sous le ciel étoilé du plus grand désert du monde. Une ambiance sympa…
Cette expérience dans le désert Rub al-Khali représente l’image la plus authentique, la plus sauvage et la plus pure du Golfe arabe, souvent sous-estimé…
S’il y a quelque chose qui reflète parfaitement la mentalité et la sagesse Africaine, ce sont ses proverbes transmis de génération en génération…
Voici une sélection personnelle de proverbes tout droit venus d’Afrique que je trouve particulièrement inspirants et motivants :
Suis ton cœur pour que ton visage rayonne le temps de ta vie. Égypte
Si en te baignant tu as échappé au crocodile prends garde au léopard sur la berge. Afrique du Sud
Celui qui a planté un arbre avant de mourir n’a pas vécu inutilement. Bénin
On ne récolte pas le miel sans se faire piquer par des abeilles. Cameroun
Que celui qui n’a pas traversé ne se moque pas de celui qui s’est noyé. Botswana
L’eau versée ne retourne pas dans la bouteille. Kenya
À une querelle d’hippopotames ne te mêle pas. Ouganda
Un vieillard qui meurt c’est une bibliothèque qui brûle. Mali
L’eau chaude ne reste pas toujours chaude. République Démocratique du Congo
Si un âne te donne une ruade que tu lui rends, vous devenez tous les deux des ânes. Mali
Si rien ne sort de la maison alors rien ne rentrera. Gabon
Une pirogue n’est jamais trop grande pour chavirer. Sénégal
Quand la pluie tombe sur le léopard, elle mouille les taches sur sa peau mais ne les efface pas. Ghana
Ce sont les pots les moins remplis qui font le plus de bruit. Éthiopie
Quand le singe veut un beau fruit dans l’arbre et qu’il ne peut s’en saisir, alors le singe dit que le fruit est pourri. République Démocratique du Congo
Quand un arbre tombe, on l’entend, quand la forêt pousse, pas un bruit. Afrique du Sud
C’est d’une toute petite graine qu’est sorti le plus grand arbre. Mali
Les grandes choses dérivent souvent des petites. Algérie
Si la porte est fermée n’oublie pas à passer par les fenêtres. République Démocratique du Congo
Si l’arbre savait ce que la hache lui réservait, il ne lui aurait jamais fourni le manche. Sénégal
Paroles de sages…à méditer sans modération ! =)
En Afrique, l’arbre à palabres est un lieu traditionnel de rassemblement, à l’ombre duquel on s’exprime sur la vie en société, les problèmes du village, la politique.
C’est aussi sous l’arbre à palabres que les enfants viennent écouter conter des histoires et légendes par un ancien du village…
Nous nous rendons dans la réserve du Masaï Mara (« Le Mara » pour les intimes) depuis la ville de Naivasha, notre première étape, par une route longue et cahoteuse d’environ 270 km pour 5h de voyage… Notre guide, Maurice, nous précise que la route est bien meilleure depuis que les chinois l’ont réparée… Ah bon ? alors ça ressemblait à quoi avant ? 🙂
Située dans le sud-ouest du Kenya, le Mara est la réserve la plus connue du Kenya dans la continuité du Parc du Serengeti, en Tanzanie et abrite une impressionnante variété d’animaux sauvages. C’est l’un des rares parcs où l’on peut observer tous les « Big Five » (le lion, le léopard, l’éléphant, le rhinocéros noir et le buffle), mais il a aussi bien plus à offrir… Cette réserve nationale de 1 500 km2 abrite une abondance de faune, y compris la migration saisonnière des gnous entre juillet et septembre.
Cette grande migration est l’un des plus grands spectacles animaliers sur terre avec plus d’un million de gnous qui traversent les plaines, les vallées et les rivières à la recherche de pâturages frais. Nous sommes sur la fin de la grande migration et aurions beaucoup de chance si nous pouvions voir la traversée dans la rivière comme aperçue maintes fois dans des reportages… En attendant, des merveilles nous attendent quoi qu’il arrive.
Le mot Safari signifie “le long voyage” en swahili (langue locale)
Enfin arrivés à notre camp en fin de journée, nous sommes ravis de pouvoir enfin nous dégourdir les jambes. Le camp où nous logerons est assez simple mais cela nous importe peu puisque nous sommes là pour découvrir la réserve où nous passerons la majorité de notre temps. Nous disposons tout de même d’une tente personnelle composée d’une douche et d’une toilette, ce qui n’est pas toujours le cas dans ce genre de camp.
A peine posés, il est déjà l’heure de repartir en van pour faire un petit safari de fin de journée, aux couleurs du coucher de soleil. Pour accéder à la réserve, nous devons passer un immense portail gardé par des rangers qui vérifient auprès de notre chauffeur, nos permis d’entrée.
Bienvenue dans l’immense royaume de la vie sauvage… À peine rentrés, se dessinent des plaines verdoyantes à perte de vue, des lumières incroyables et surtout une vie animale qui se dévoile sous nos yeux émerveillés. Nous nous sentons déjà bien minuscules dans cette gigantesque savane…
C’est doucement la tombée de la nuit et les animaux commencent à s’activer car il va bientôt être l’heure du dîner pour les gros félins et la tension monte. Et oui, nous sommes sur des terres appartenant à de grands féroces, «la Terre des lions». Parmi les animaux que nous pouvons admirer, nous retrouvons des centaines de gnous, de zèbres, gazelles de Thomson, hyènes, éléphants et même nos premiers guépards qui se tiennent à 10 mètres de nous ! Impressionnants avec leurs traits noirs qui partent des yeux comme des larmes éternelles, ils sont majestueux, surtout avec le coucher de soleil en toile de fond…
La luminosité et la température baissent très vite sur la savane kényane. Rapidement, nous ne voyons plus que des silhouettes d’animaux disparaître avec les rayons du soleil. Après un peu plus de 2h de balade et un bel avant-goût de la journée qui nous attend le lendemain, nous rentrons finalement nous reposer de cette longue journée. Nous nous endormons en comptant les gnous à la place des moutons… avec surtout des étoiles plein les yeux.
Nous arrivons dans la réserve dès l’ouverture (6h du matin) pour une journée entière à explorer la faune et les étendues à perte de vue. Le soleil sort tout juste le bout de son nez au moment où nous entrons, comme s’il nous souhaitait la bienvenue au cœur de ces plaines majestueuses. Les paysages sont infinis…
En fait, nous nous sentons comme dans un autre monde car cette fois c’est à notre tour d’être dans notre « petit enclos » observés depuis notre véhicule limité à rouler à pas plus de 50km/h.
Malgré l’heure matinale, la densité animale est déjà bien abondante : antilopes, zèbres, girafes, gnous, phacochères, … tout est là, dans un paysage à 360° à couper le souffle.
Nous passons des heures à garder les yeux grands ouverts, à prendre le temps d’observer la faune.
Les grands prédateurs qui s’abritent du soleil sont eux, plus difficiles à repérer. En effet, il faut être patient et très observateur pour en voir un car ils se fondent dans le décor et il est possible d’en apercevoir à chaque instant. Nous n’osons d’ailleurs pas cligner des yeux au risque de manquer une opportunité incroyable… En attendant, le spectacle qui s’offre à nous est tout simplement divin.
Chaque année, ce sont 1 500 000 gnous et 300 000 zèbres qui parcourent des centaines de kilomètres du Mara en direction du Serengeti en Tanzanie à la recherche de nouvelles prairies. Les gnous et les zèbres, qui vivent ensemble, sont des animaux très complémentaires car l’un a l’odorat plus développé (le zèbre) et l’autre, l’ouïe (le gnou).
Ces nombreux troupeaux peuvent former jusqu’à 40km de long et parcourir plus de 80km par jour. C’est tout simplement fascinant. Parfois, il est possible d’assister à une scène de chasse car les troupeaux sont la cible quotidienne de nombreux prédateurs comme des lions, léopards ou encore guépards…
D’ailleurs, nous tombons régulièrement sur des carcasses qui nous laissent imaginer qu’un félin est passé par là avant que celui-ci laisse la décomposition aux charognards de vautours ou de hyènes.
Pour la pause déjeuner, nous sommes autorisés à sortir de notre véhicule dans un endroit plat où nous pouvons voir l’horizon et avoir une bonne vision sur l’environnement.
Avant de descendre, nous vérifions ensemble qu’il n’y ait pas d’animaux autour et installons au sol une nappe de pique-nique, sous un arbre. Les gnous toujours en toile de fond…
Chez les « big cats », c’est aussi l’heure de la pause déjeuner. En repartant pour une nouvelle exploration, nous tombons sur trois lionnes et un petit lionceau en train de terminer un festin. Un vrai spectacle sur le déroulé de la vie au cœur de la savane africaine…
Nous atteignons la rivière où traverse normalement la grande migration où nous sommes accueillis par des guides rangers qui contrôlent l’endroit au niveau d’un pont de passage pour la frontière tanzanienne. En effet, cette rivière longue de 400km traverse du nord du Kenya (Nakuru) au Serengeti en Tanzanie pour se terminer dans le lac Victoria.
Ici vivent de nombreuses familles d’hippopotames et de crocodiles. Ces derniers attendant « sagement » dans la rivière que les troupeaux de gnous et de zèbres arrivent pour traverser. Cela peut prendre des heures vu qu’il suffit qu’un gnou décide de sauter pour que le reste du troupeau suive et nous n’assisterons malheureusement pas à ce phénomène. Chaque année, ils sont plus de 6 000 à périr entre les dents de ces féroces prédateurs. Les cadavres servent ensuite de nourriture aux vautours, le cycle éternel de la vie….
« The one who only dips their toe into the water never crosses the river… » Darryl Van Dyk
Nous repartons « polé polé » (tranquillement, en swahili) à l’aventure pour continuer notre journée d’expédition et sur le chemin, nous faisons la rencontre d’un autre membre des « Big 5 » : le rhinocéros noir. Il est assez rare d’en voir car leur développement a été lourdement marqué par le braconnage de leur corne. Il en resterait à priori moins de 50 dans le parc, d’où la présence renforcée des rangers. C’est un sentiment particulier d’avoir la chance de pouvoir apercevoir le deuxième plus gros mammifère terrestre au monde, après l’éléphant. Et puis son caractère solitaire et indépendant me plaît aussi.
Tout à coup, nous sommes informés par la radio de notre chauffeur qu’un lion se trouve à une courte distance. Les chauffeurs ont un jargon bien à eux pour pouvoir se repérer et nous sommes impressionnés de voir comment Maurice nous emmène droit à notre Simba…
Mais comment fait-il pour se repérer avec ces paysages si similaires ?
Tout excités, nous nous retrouvons alors face à un jeune lion que nous pouvons observer contempler le paysage et se prélasser. Il semble si paisible, comme s’il se réveillait de sa sieste. Avec Louis, nous sommes en admiration devant le roi de la savane. Soudain, Maurice nous chuchote de regarder de l’autre côté… Tout près de la voiture, une lionne qui marche tranquillement sans nous porter d’intérêt, semble se préparer pour aller chasser…
Le ciel se couvre et on sent que l’orage ne va pas tarder à gronder sur les plaines du Mara. Les couleurs à la fois bleu marine et violette ainsi que l’odeur de la pluie qui arrive, font naître une atmosphère particulière au cœur de la savane. Il est temps de dire au revoir à cet immense royaume en rejoignant les portes de la sortie.
« Au revoir, magnifique nature, tu nous laisseras à jamais des animaux plein les rêves. »
Les tribus Masaï sont probablement les plus connues de l’Afrique de l’est. Composé de guerriers et d’éleveurs, ce peuple ancestral vit autour des parcs nationaux du Kenya et de la Tanzanie, facilement reconnaissables grâce à leur morphologie grande et fine. Réputés pour avoir des liens étroits avec la nature sauvage, la légende dit que pour devenir « un vrai homme » il fallait avoir tué un lion tout seul. Cette pratique n’est bien sûr plus pratiquée avec la protection de la faune.
Aujourd’hui les Masaï locaux sont couramment employés comme « askari » (gardien de sécurité) dans les camps et lodges des alentours, ce qui profite à leur communauté.
Les touristes sont souvent conviés à venir visiter les villages pour découvrir leur mode de vie, en contrepartie d’une petite aide financière. Nous entrons dans l’un de ces villages entourés de plantes qui protègent des animaux sauvages, où nous sommes accueillis par toute la communauté.
Ils nous expliquent que leurs maisons sont faites de boue et de bouse de vache qui se durcissent avec le soleil.
Vêtus de leurs vêtements traditionnels « shuka » (couverture épaisse colorée), les hommes portent aussi des sandales faites en morceau de pneu de moto ou de voiture à laquelle ils font prendre la forme du pied. C’est rigolo car quand ils marchent, ils laissent une trace de pneu dans le sable.
Ils nous font alors une démonstration de leur fameuse danse traditionnelle où ils sautent en l’air. La coutume dit que plus un homme saute haut, plus il pourra se marier à une jolie femme. De temps en temps résonne le cri sauvage d’un guerrier et les autres le rejoignent.
Cette visite peut ne pas paraître très authentique au premier abord mais elle permet d’avoir l’occasion de découvrir le mode de vie de ce peuple semi-nomade passionnante.
Nous quittons la réserve immense du Masaï Mara qui nous laissera à jamais des souvenirs magiques.
Le lac Naivasha est situé à environ 2h de route de Nairobi (90km) et c’est par un contact que je passe pour organiser notre périple. Nous embarquons très tôt le matin dans un mini-van qui sera notre véhicule pour les 7 prochains jours. Nous faisons la connaissance de John et Maurice qui seront notre chauffeur et notre guide pour cette aventure à travers les plus beaux parcs kenyans, en commençant par… Naivasha =)
De nom, Naivasha n’est peut-être pas connu et pourtant… c’est ici sur les rives de ce lac que sont cultivées la plupart des roses que l’on achète en Europe.
En plus d’être connue pour ses nombreuses fermes de roses, c’est aussi une destination touristique importante pour ses parcs nationaux à proximité et sa faune sauvage.
En route, nous longeons le paysage extraordinaire de la Grande Rift Valley. Aussi appelée « Grand Rift Est Africain », cette immense vallée est constituée de failles et volcans s’étirant sur environ 6000 kilomètres de longueur du nord au sud, de la Syrie au Mozambique, en passant par la mer rouge et grands lacs africains.
Nous nous arrêtons à un point de vue qui surplombe la région du cratère de la vallée et profitons de cette première merveilleuse vue sauvage…
La vue est magnifique. La vallée est immense avec des montagnes de volcans en arrière-plan.
Après 3h de route agréable, nous arrivons en fin de matinée dans notre hébergement qui surplombe le lac : Top Camp et qui nous revient à 2500 ksh par nuit (soit 20€). La chambre est basique, il y a du courant, c’est propre et nous avons notre propre salle de bain.
Nous nous installons rapidement avant de repartir profiter d’un safari à vélo dans le parc de Hell’s Gate. Nous sommes tellement excités à l’idée de voir la nature africaine et ses animaux pour la première fois… Nous sommes comme des enfants à parier quel animal nous allons voir en premier ! =)
Le parc de Hell’s Gate, qui signifie « portes de l’enfer », s’étend sur moins de 70 km et peut se visiter à la journée, à pied ou à vélo et en toute sécurité car ici, les grands prédateurs sont rares…Parfait si l’on veut être libres et contempler les paysages à son rythme, marcher à côté des animaux et s’arrêter pour faire des photos. C’est le seul endroit où l’on peut faire cela ici au Kenya !
Maurice, notre guide, nous emmène choisir nos vélos près de l’entrée du parc que nous louons pour 200 KSH chacun (soit environ 2€). A cela, il nous faut aussi régler l’entrée du parc qui coûte 3000 KSH (27€) et ajouter un guide que l’on paiera comme on le souhaite à la fin.
Comme nous sommes encore à bonne distance de l’entrée, le loueur embarque nos vélos sur sa moto pour nous rapprocher. Nous n’avons aucune idée de ce qui nous attend, ni de la distance à parcourir, ni du dénivelé… mais nous y sommes !
Une fois les portes de l’enfer passées, nous sommes très rapidement subjugués par les paysages somptueux de ces immenses falaises qui s’offrent à nous. Tout ce dont nous avions rêvé de voir est réellement là, sous nos yeux.
If I have ever seen magic, it has been in Africa – John Hemingway
Les premiers animaux que nous apercevons sont les zèbres. Fidèles à eux même avec leur tenue pyjama et n’ont pas l’air très dérangés pas notre présence; ils nous coupent même la route à plusieurs reprises et nous nous arrêtons laisser passer les troupeaux…
Nous nous retrouvons au plus près des animaux à observer des impalas, phacochères (Pumba !) et faisons même la rencontre de Sophie… notre chère amie au long cou et à la robe de tâches et formes bien particulières… Faites place à la grande… Girafe !
Nous lâchons nos vélos pour nous approcher d’elle et la photographier. Nous observons un long moment avant qu’elle ne se mette à courir d’une façon bien particulière, soulevant les deux jambes du même côté en même temps, en mode « slow motion »
Cette première rencontre avec une girafe kenyane fut un instant magique qui ne fut que le premier d’autres moments inoubliables avec ces géants mammifères…
Malheureusement les gorges apparemment spectaculaires et immanquables de Hell’s gate étaient fermées, il nous faudra donc revenir…
Au total, nous aurons fait environ 14 km aller-retour, sans aucune difficulté car zéro dénivelé. Cette balade d’environ 2h dans ce décor de rêve, s’est avérée être un réel coup de cœur que je classerai d’incontournable lors d’un voyage au Kenya.
Tôt le matin, nous rejoignons le lac Naivasha pour embarquer à bord d’un bateau de type pirogue, naviguer sur cette grande étendue d’eau douce qui s’étend sur 13 km, et à une profondeur de cinq mètres.
Nous ne nous en rendons pas vraiment compte mais nous sommes tout de même nichés à plus de 1800 mètres au-dessus du niveau de la mer. C’est le lac le plus élevé de la vallée du Rift au Kenya.
Pour faire un tour de pirogue, il ne faut pas hésiter à négocier une fois de plus…Cette fois, nous nous en sortons pour quatre fois moins cher que le prix annoncé, soit 2000 ksh (18€) pour un tour privatif d’1h…
Ce lac paraît vraiment immense. Les nombreuses branches d’arbres encastrées dans l’eau lui donnent un air mystérieux. Des pêcheurs y sont perchés la journée…
Ici, on trouve une grande variété d’oiseaux, un paradis pour les ornithologues (grands cormorans, martins pêcheurs, marabouts d’Afrique…)
L’attraction la plus impressionnante est celle des hippopotames qui vivent également dans ce lac !
Notre guide nous explique que bien que vivant en troupeaux, les hippopotames ne sont pas des animaux très sociaux. Ils sont herbivores mais peuvent en réalité s’avérer être très violents et agressifs…
Nous sommes à ras de l’eau ce qui peut être un peu flippant… mais notre guide à l’air à l’aise et ne s’approche jamais trop près des quelques troupeaux que nous croisons…
C’est assez incroyable de les voir se relaxer tranquillement dans l’eau… mais il vaut mieux se méfier de leur aspect trop paisible ! =)
Quelle expérience incroyable de se retrouver sur une barque à quelques dizaines de mètres d’hippopotames avant de débarquer sur une île où vivent paisiblement des tonnes d’espèces différentes…
Crescent island est une presqu’île permettant de côtoyer de très près et à pieds des animaux tels que les girafes, les zèbres, singes, chevreuils, hippos… Ici, les animaux vivent en abondance et en liberté ! Impossible de s’arrêter de prendre des photos tellement il y a à voir…
C’est assez impressionnant de faire un safari à pied… mais ici, il n’y a pas de prédateur !
C’est ici que le film Out of Africa a été tourné, autant dire que l’endroit est particulièrement magique !
Petit regret, nous n’avions que très peu de temps pour découvrir les différentes espèces vivant ici car la balade aurait pu durer toute la journée…
Ouf, il nous reste encore de nombreux parcs nationaux à découvrir… =)
Lors d’un séjour au Kenya, visiter Nairobi est une étape presque inévitable puisque c’est la porte d’entrée des safaris en Afrique de l’Est.
Située juste en dessous de l’équateur, la capitale compte un peu plus de 3 millions d’habitants.
Cette ville jeune et moderne de tout juste un siècle, symbolise le renouveau du Kenya. Avec ses nombreux immeubles en béton, ses immenses avenues et ses espaces verts, certains dirons que c’est le petit New York de l’Afrique…
Au niveau touristique, elle n’est bien entendu pas aussi riche en lieux à visiter, mais il existe tout de même quelques occupations à faire le temps d’une journée !
Hébergés chez un ami dans le quartier de Westlands, nous avions une unique journée pour visiter cette ville bouillonnante, avant de partir en safari !
Pour circuler dans les rues poussiéreuses et encombrées de la capitale, il vaut mieux prévoir large si l’on veut utiliser un Uber ou un taxi, les embouteillages peuvent s’avérer être un vrai calvaire ! On peut aussi aisément se promener à pied, c’est agréable, quand il ne fait pas trop chaud. L’expérience en Matatu (minibus de transport en commun d’une quinzaine de places) est une expérience unique, au cœur de la vie nairobienne…
Ici le contraste entre le « CDB » et le « Old Town » est assez marquant. D’un côté les grandes avenues remplies de beaux hôtels et voitures derniers cris, de l’autre, les façades vieillissantes et les charrettes tirées par des ânes.
Dans la rue comme dans les restaurants, nous remarquons l’improbable mélange des cultures swahili, indienne, orientale ou encore européenne…qui forment un métissage fascinant et unique. Les influences se font ressentir jusque dans l’assiette avec les nombreux restaurants qui permettent de faire de nouvelles découvertes culinaires.
Niveau sécurité, les Wazungu (blancs) sont souvent les cibles d’arnaques et petits vols. Comme partout, il vaut mieux être prudent et discret pour ne pas attiser les tentations. Dans l’ensemble nous nous sommes sentis vraiment en sécurité ! L’entrée de chaque endroit est très surveillée.
Près de Westlands, c’est le City Park Market (ou City Park Hawkers) où l’on trouve tous les fruits et légumes aux meilleurs prix. C’est l’endroit idéal pour se faire une idée de la vie locale de Nairobi.
À l’arrière des étals, se trouve le City Park, un immense park où se retrouvent les familles kényanes pour faire un pique-nique ou un peu de sport, l’idéal pour prendre un bon bol d’air. Nous déjeunons dans un restaurant local appelé Safari Bowling Green, où nous savourons le plat local Samaki wa kupaka composé de poisson grillé et légumes, à un tarif très abordable.
Marta, l’amie qui nous héberge, travaille pour une ONG dans une banlieue extrêmement pauvre de Nairobi et nous embarque avec elle pour quelques heures.
Kibera… c’est le plus grand bidonville de l’Afrique de l’Est. Il est composé de plus d’un million d’habitants répartis sur une superficie de seulement 2,5 kilomètres carrés. La plupart des gens gagnent à peine de quoi louer une cabane en bois au sol de terre battue et au toit de tôle, et n’ont pas accès à l’eau courante ..
Ici, c’est un visage différent du centre de Nairobi et pourtant bien réel.
Un jeune guide nous emmène déambuler dans les allées boueuses de ce big slum et découvrir comment les gens vivent réellement ici…
Les bidonvilles de Kibera sont un excellent endroit où se perdre. Nous communiquons en anglais avec pratiquement tous les résidents. La plupart d’entre eux sont gentils, mais il y a tout de même deux types d’habitants : ceux vraiment accueillants et souriants et ceux qui vraiment hostiles, qu’il vaut mieux éviter.
Les enfants, fidèles à eux mêmes, toujours autour de nous, vraiment curieux de savoir d’où l’on vient, ce que l’on fait là…
Je ne dirai pas que c’est un lieu dangereux mais il vaut tout de même mieux être accompagné et suivre quelques règles comme… toujours demander l’autorisation avant de prendre une photo, éviter de porter des objets de valeur.
Ces quelques heures passées au coeur de ce bidonville, ont été très intéressantes et marquantes pour nous. Elles nous ont permis de prendre conscience davantage des inégalités sociales qui existent dans ce monde, et bien présents ici à Kibera, de l’autre côté de la périphérie de Nairobi.
Entrée : 400 ksh (soit environ 5 € par personne)
C’est le troisième plus haut édifice de Nairobi avec une hauteur de 105 mètres, 32 étages !
En haut, c’est un joli point de vue à 360° sur Nairobi qui nous attend. Bon, ce n’est pas la vue du Rockefeller center à New York mais cela vaut tout de même le détour et surtout de faire une pause des bruits incessants de la ville et de respirer un peu d’air frais. L’endroit n’est pas si populaire pour les touristes mais apparemment très fréquenté par les amoureux au moment du coucher de soleil…
Ce marché permet à un certain nombre d’artisans de venir vendre leurs créations. On y trouve essentiellement des articles de type vêtements, sculptures, perles, ou bijoux…
Les vendeurs peuvent paraître un peu insistants parfois (normal avec toute la concurrence autour…) mais il ne faut pas hésiter à dire non poliment. Lors de la négociation, il vaut mieux proposer un prix très bas pour pouvoir s’en sortir avec un prix raisonnable =)
Une activité que nous n’avons pas pu faire mais que je recommande pour les retours que j’ai pu avoir, c’est la visite de la ville avec des « Nai Nami ». Ce sont des anciens garçons de la rue, chacun avec sa propre histoire intéressante et mouvementée pour raconter la vie dans les rues de Nairobi. Une visite authentique ! Plus d’infos
C’est un des quartiers les plus animés de Nairobi. Il dispose de plusieurs centres commerciaux et regroupe un bon nombre de restaurants et de bars/discothèques. Westlands est traversé par la route de la Rift Valley qui vous emmène soit vers Mombasa au sud, soit vers les lacs de Naivasha et Nakuru au nord.
→ Boire une bière au Bar The Blue Door
Il comprend deux sections : le café en plein air qui sert de la bière artisanale et le restaurant. Nous y sommes passés boire une bière dans une ambiance vraiment sympa de type « grand pub moderne », l’endroit est vraiment spacieux avec une large sélection de bières.
→ Dîner au Restaurant Ethiopien Abyssinia
Ce restaurant se trouve dans une vieille maison, dans une rue au calme. Nous avons dégusté un Beyayennatou, un assortiment de plats éthiopiens servis dans une Injera (petites galettes servants de couverts) délicieux et savoureux. Ce fut une excellente introduction à la nourriture éthiopienne dans une ambiance vraiment conviviale.
→ Aller danser au Brew Bistro
C’est l’endroit idéal pour découvrir Nairobi by night ! Nous sommes arrivés vers 23h et l’endroit était rempli de locaux et quelques touristes en train de danser sur de la musique africaine vraiment cool ! Le cadre et la décoration sont vraiment sympa et le personnel est très accueillant ! Ambiance exotique assurée 😉
Nous avons vraiment aimé notre journée à Nairobi ! Le temps de nous adapter au mode africain pour les deux semaines qui nous attendent…
La ville ne présente pas beaucoup d’intérêt au premier abord, mais vaut tout de même le détour pour une journée…
Il y a aussi pas mal d’endroits à découvrir aux alentours comme le Giraffe Center ou le Elephant Orphanage que nous n’avons pas souhaité faire car apparemment très touristique et nous avons préféré nous réserver pour les parc nationaux beaucoup plus sauvages qui nous attendaient pour la suite du voyage…
Je me rends dans ce souk artificiel en taxi depuis le Mall of the Emirates en à peine 15 min. Ce complexe d’inspiration arabe se compose d’un marché oriental aux allures modernes et dehors, d’un hôtel luxueux construit sur des canaux où il est possible de faire une balade en petit bateau.
L’intérieur du marché construit sous des arcades en bois est composé de petites boutiques traditionnelles aux couleurs vives (tapis, lampes, bijoutiers, robes orientales, narguilés…) et de magasins haut de gamme qui le rendent bien différent d’un souk « classique ». Certains diront qu’il est complètement artificiel, personnellement, je trouve qu’il est extrêmement beau et très bien fait. Il change tout simplement des grands malls même si les prix n’y sont pas forcément alléchants…
Dehors, il est agréable de se promener le long des canaux artificiels qui peuvent faire penser à Venise (bon okay de très loin). On y trouve des restaurants où il est sympa de se relaxer dans un cadre vraiment apaisant. Je grimpe à bord d’un Abra (bateau en bois traditionnel) et nous nous baladons dans des voies sinueuses autour de la station. Cela nous permet de découvrir au plus proche l’architecture arabe authentique de ce complexe de luxe et d’apercevoir le mythique hôtel Burj el Arab.
« La Tour des arabes » que l’on le reconnaît facilement avec sa forme de voile géante est l’un des hôtels les plus luxueux au monde avec ses 5 étoiles. Il est aussi connu pour avoir le terrain de tennis le plus haut du monde où Federer & Agassi ont déjà joué. On peut le voir facilement depuis la plage la plus populaire de Dubaï : la plage Jumeirah. L’après-midi, la plage est souvent vide tellement il fait chaud…il vaut mieux s’y rendre en fin de journée pour retrouver des températures plus supportables…
Palm island, c’est un archipel artificiel en forme de palmier qui abrite des villas luxueuses, le plus grand parc aquatique du Moyen-orient mais aussi le mythique Hôtel Atlantis situé tout au bout de l’île. Un tram aérien relie le continent avec le bout de l’île, ce qui permet de se rendre compte davantage de cette construction impressionnante.
L’Hôtel Atlantis a une architecture somptueuse qui rappelle la cité perdue de l’Atlantide, face à la mer. Les halls principaux sont ouverts au public gratuitement, et permettent de se plonger dans un monde marin avec la présence d’un immense aquarium.
Prix : 250 AED, soit 65 EUR (moins cher en ligne)
Avec une chaleur de 35° au mois de juin, l’endroit est parfaitement adapté aux fortes chaleurs et surtout assez grandiose. Mon amie Zoé s’est jointe à moi pour l’après-midi où nous sommes littéralement retournées en enfance le temps d’un après-midi rempli d’attractions à sensations plus ou moins fortes… Comme celle où l’on doit passer dans le tube transparent d’un aquarium infesté de requins ou encore faire une chute quasi verticale de 9 étages, dans un tube atteignant une vitesse de 60km/h… Une sacrée montée d’adrénaline !
Bien loin du luxueux downtown de Dubaï, le vieux Dubaï est facilement accessible en métro (station Al Ghubaiba) ou en taxi.
Ici, on retrouve le vrai charme oriental avec de nombreux souks et vieilles constructions. Le vieux Dubaï, lui est composé de deux quartiers : Deira et Bur Dubaï, séparés par le fleuve Dubaï Creek.
Je me rends directement au Gold souk (souk de l’or) en traversant la rive en abra (bateau-taxi traditionnel en bois) pour à peine 1 AED.
Arrivée, me voilà dans l’un des plus anciens marchés d’or au monde. Ici se succèdent des centaines de petites boutiques vendant de l’or et des bijoux de style arabe et occidental. L’or est vendu au poids et est négociable.