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Voyager au Tibet

Les drapeaux de prières, symboles de paix et d’harmonie

Tous savoir pour partir au Tibet

Avant d’organiser son voyage au Tibet, il faut savoir qu’il est impossible de visiter le Tibet « alone », il faut forcément passer par un une agence spécialisée.

La mienne, Explore Tibet, s’est donc chargée de tout me réserver pour l’obtention de mon permis tibétain (mon visa chinois n’étant pas suffisant). Sur ce permis est inscrit en chinois tout mon parcours, mes dates d’entrée et de sortie et la liste de mes hébergements.

Une fois validé par la police, tout ceci n’est plus modifiable ! A part ça, nous devons également signer un papier nous engageant à ne jamais nous immiscer dans une conversation ou un débat politique.

Les formalités pour le Tibet sont donc assez scrupuleuses et décourageantes mais certainement pas assez pour m’empêcher de venir le visiter ! 

De Chengdu vers Lhassa

Pour me rendre à Lhassa depuis Chengdu en Chine, je prends un vol de 2h.

En faisant la queue au comptoir d’enregistrement, je réalise que je me rends enfin au Tibetdepuis le temps que j’en rêve. Entourée de moines bouddhistes vêtus de leur robe rouge, je pense être dans la bonne file et souris à l’intérieur de moi-même.

C’est mon premier vol depuis Saint-Pétersbourg et cela me fait bizarre d’avoir quitté mon fidèle moyen de transport : le train. Cela ne me prive pas pour autant d’en profiter, bien au contraire ! Les vues qu’offre la chaîne de l’Himalaya depuis les airs sont imprenables et je passe mes 2h de vol, scotchée au hublot…

C’est mon premier vol depuis Saint-Pétersbourg et cela me fait bizarre d’avoir quitté mon fidèle moyen de transport : le train. Cela ne me prive pas pour autant d’en profiter, bien au contraire ! Les vues qu’offre la chaîne de l’Himalaya depuis les airs sont imprenables et je passe mes 2h de vol, scotchée au hublot…

À l’aéroport, mon guide et mon chauffeur sont là pour me récupérer. Comme c’est la fin de la saison touristique, nous serons seulement deux, avec Fabio un italien, pour partager ce voyage hors du commun. Que l’aventure commence !

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C’est la dernière étape de mon voyage en Chine avant de rejoindre le Tibet. Je retrouve mon amie Marion, expatriée à Canton, pour visiter la région et surtout passer une journée au Centre de recherche des Pandas Géants ! Je ne pouvais pas visiter la Chine et la région du Sishuan d’où sont originaires les pandas, sans rendre visite à notre fameuse mascotte chinoise « so cute » !

Chengdu est la capitale de la région de Sishuan et la 7ème ville la plus peuplée de Chine avec ses 14 millions d’habitants ! Même si je commençais à m’habituer à ma vie de « star », ici c’est un peu plus « civilisé » et on me regarde un peu moins avec des yeux de merlans frits. C’est un soulagement pour moi de retrouver mon amie et de pouvoir enfin partager !

Hébergement : Le Mix Hostel, compter environ 5€ en dortoir de quatre personnes.

Chengdu est une ville remplie de buildings mais tout de même très aérée avec ses nombreux parcs et temples.

Elle est également très connue pour sa nourriture épicée (et moi qui n’aime pas cela, je vais être servie !)  

En arpentant la ville, on peut voir tout plein de clins d’œil sur les pandas !

Les vieilles rues de Jinli…

Même si c’est un coin touristique, c’est l’occasion pour nous de parcourir les ruelles bordées d’échoppes et de restaurants dans un cadre ancien et restauré. L’atmosphère y est plutôt paisible car il n’y a pas de voitures !

C’est le moment pour nous de faire des petites découvertes gustatives et de respirer les saveurs que dégagent les étals.

Le Anshun Bridge…

Aussi appelé de Dongmen Bridge, c’est tout simplement un immanquable du Chengdu by night ! Il nous transporte dans son style traditionnel au milieu de cette Chine moderne. C’est aussi le quartier où se trouvent de nombreux bars, karaokés et restaurants !

Le Grand Bouddha de Leshan…

Situé à 1h en train de Chengdu, nous voilà arrivées dans la petite ville de Leshan (tout de même 3 millions d’habitants !) où se trouve le plus Grand Bouddha de Chine, haut de 71 mètres et large de 28 mètres.

A l’arrivée, nous sommes très déçues de trouver notre Grand Bouddha tout en rénovation avec des échafaudages du cou aux pieds. Vieux de 1200 ans, nous comprenons bien qu’il lui faille un petit coup de jeune.

Sculpté dans la falaise face à la rivière Min, le Grand Bouddha impose tout de même le respect et l’admiration !

Frais d’entrée : 90CYN / 11€ l’entrée.

Une journée avec les Pandas géants…

Nous voilà donc en route avec mon amie pour aller à la rencontre de ces gros doudous ! Situé à 30 minutes en train, nous nous rendons à l’une des bases d’études de pandas : la Base de Dujiangyan. Nous avons d’ailleurs dû réserver notre place de bénévole au préalable et payer 600 YCN / 80€ (Ce qui n’est pas tant bénévole au final !) Ce Centre est important pour la protection et la reproduction des pandas et sans son existence, les pandas qui étaient en voie d’extinction totale il y a peu, n’existeraient certainement plus aujourd’hui.

Le lendemain matin, on se lève très tôt pour aller enfin découvrir nos amis les pandas qui sont de nature plutôt matinale, avant de passer le reste de la journée à dormir. Nous sommes une vingtaine de bénévoles présents pour aider dans les tâches quotidiennes du Centre.

A première vue, la base des pandas ressemble à un petit village perdu dans la forêt avec ses enclos dispersés entre les arbres. On nous remet rapidement un planning expliquant que nous allons devoir préparer leurs repas, nettoyer leurs enclos et les nourrir ! Nous sommes excitées comme des puces et n’avons qu’une hâte, que la journée commence ! 

Programme de la journée en images :

  • 9 : 00 : Déblayer les enclos des pandas (nettoyer les selles et la nourriture restante)
  • 10 : 00 : Visite des alentours, aperçu des premiers Pandas.
  • 11 : 00 : Casser des pousses de bambou pour faciliter la digestion des Pandas
  • 11 : 30 : Donner à manger aux Pandas
  • 12 : 00 : Déjeuner à la cantine avec les employés de la base.
  • 13 : 00 : Film sur l’histoire des Pandas et leur réinsertion dans leur milieu naturel
  • 15 : 00 : Confection de gâteaux à base de maïs
  • 16 : 00 : Fin de la journée, remise d’un certificat et temps libre dans le parc

Avec Marion, on a eu les yeux écarquillés tout au long de la journée et on aurait pu rester des heures à les regarder déguster leurs pousses de bambous les quatre pattes en l’air. Quelle belle expérience pour ce dernier jour en Chine !

Découvrir mon voyage au Tibet

Luoyang → Huashan

260km, 1h30 de train.

Frais d’entrée du parc : 200 CNY / 25€

Hua signifie « magnifique » et Shan « montagne », cela veut tout simplement dire Le Magnifique Mont. La montagne compte 4 pics dont le plus haut culmine à 2 200 mètres.C’est l’une des 5 montagnes sacrées de Chine.

Elle est réputée pour être l’une des plus belles mais aussi l’une des plus dangereuses du monde pour ses chemins très étroits et quasiment impraticables. La partie que je compte faire jusqu’au Pic Nord reste accessible.

Pour la petite histoire, cette montagne fut autrefois un haut lieu de pèlerinage permettant aux moines d’accéder au sommet du mont et d’ainsi, prétendre à l’immortalité selon les croyances.

Hébergement : Huashan Wood and Stone Art Hotel, situé dans le bourg, à 10min à pied de l’entrée du parc, compter 25€/nuit en chambre double.

C’est donc une journée randonnée en dénivelé qui m’attend pour atteindre le pic le plus bas : le pic Nord, situé à 1615 m sur 6km et environ 3h de marche.

La journée s’annonce bien nuageuse et fraiche mais l’ascension réchauffe rapidement mes mollets et mes muscles fessiers.

Je ne croise presque personne et me sens une fois de plus face à moi-même au milieu de ces paysages à couper le souffle.

J’effectue la randonnée à mon rythme à travers une forêt luxuriante offrant parfois des points de vue époustouflants sur les montagnes et vallées, malgré l’épaisse couche de nuage.

Je me retourne souvent admirer l’immensité de ce paysage et écouter le calme qui y règne loin de ces énormes villes qui grouillent de monde.

Heureusement, il y a quelques temples et monastères sur le chemin pour effectuer de petites pauses. Quel bonheur et quel bien-être de se retrouver là !

Les quelques personnes que je croise sourient à me voir faire cela en solo et j’ai même le droit à quelques immanquables petits selfies.

Au bout de quatre kilomètres de marche, ce sont des escaliers à la verticale qui m’attendent. Ils sont raides et abrupts et n’annoncent pas le bout ! J’apprends plus tard que ce sont 4000 marches que j’aurais grimpées !

Découvrir la suite de mon voyage en Chine

400km, 3h de train

Suite à des conseils de voyageurs rencontrés sur la route, je me retrouve dans cette petite ville chinoise de 6 millions d’habitants qui abrite des grottes mythiques. En m’y rendant, je n’ai pas encore conscience du fait que je me retire complètement dans la Chine profonde et à quel point je vais me retrouver en immersion totale, seule face à moi-même.

Luoyang est une ville de la province du Henan et c’est l’une des quatre capitales historiques de Chine. Au milieu des buildings subsistent encore quelques vestiges témoignant de la grandeur de la cité. On rentre de la vieille ville par les ports nord, sud, ouest ou est. A l’intérieur règne une ambiance vraiment ancestrale, avec la présence de nombreux exposants pour des prix dérisoires.

Arrivée dans mon auberge, cela commence avec mon réceptionniste qui ne parle pas un mot en anglais. Une fois de plus, merci Google traduction, mon meilleur ami dans ce voyage. Il me montre sur un plan comment aller aux grottes de Longmen où je me rends en bus. Une fois à bord, tout le monde me regarde étrangement en se demandant très certainement ce que je fais là.

Longmen Youth Hostel – Compter 6€ en dortoir de 4

Je suis vraiment perdue avec toutes ces indications en chinois et je ne sais pas vraiment où descendre. Inutile de demander à quelqu’un, je me retrouverai encore plus dans l’embarras que je ne le suis déjà. Je dois donc me débrouiller et faire au feeling en suivant ma géolocalisation sur la map de mon téléphone.

Une fois arrivée, j’ai l’impression d’avoir affronté un vrai parcours du combattant.

Les grottes de Longmen…

Un voyage à Luoyang n’aura pas d’intérêt sans une journée aux grottes Longmen. Elles sont situées à environ 12 km au sud de la ville et valent vraiment le détour.

Construites sur une falaise donnant sur les rives de la rivière Yiet, de loin, on dirait comme un nid d’abeilles tant elles sont serrées. Il y a plus de 90 000 statues bouddhistes taillées dans la pierre, environ 2000 grottes et une quarantaine de pagodes. Cela me fait penser à la cité antique de Pétra en Jordanie, c’est juste grandiose.

Après une longue balade je me retrouve à la sortie du parc, tout à fait à l’autre bout de l’entrée. Un nouveau défi se présente à moi : rentrer à l’auberge.  Je commence un peu à paniquer ne sachant comment m’y prendre. Plus loin, je tombe par chance sur une échoppe où je tente difficilement d’expliquer avec ma carte, où je dois me rendre. La vendeuse me pointe du doigt une direction et je monte dans le premier bus venu croisant les doigts pour qu’il passe par mon chemin. Dans de tels moments, je me rends compte à quel point il est vraiment important de bien observer pour se repérer. Je descends finalement près de mon auberge où je tombe sur un marché bien local.

Une fois rentrée à l’auberge, je suis partagée entre  deux options : rester là me reposer ou sortir voir le centre-ville de Luoyang tout en sachant que cela risque d’être à nouveau une mission difficile. Je décide finalement de sortir.

Le marché nocturne de Laoji…

Ce marché nocturne se trouve en plein centre et est représenté par une longue allée avec des lampions rouges. On y trouve principalement de la street food mais aussi des étals de vêtements et d’électronique. Les gens me regardent comme un extra-terrestre et j’avoue que cela est assez pesant. J’en rigolerai bien avec quelqu’un d’autre sur ce coup-là.

Comme prévu, le retour à l’auberge est une vraie mission. Je ne m’en sors pas avec tous ces bus et leur direction indiquée en chinois. Je tente d’arrêter des taxis, mais ces derniers ne daignent même pas freiner, sûrement par peur de devoir communiquer. Et dire que j’ai l’adresse de mon auberge en chinois sur mon téléphone ! Je m’arrête finalement dans un restaurant où je capte le Wi-Fi et demande de l’aide. La gérante m’aide à arrêter enfin un taxi en lui indiquant mon adresse. Alléluia !

Découvrez ma randonnée au Mont Sacré Hua Shan

Taigu →Xi’an

500km, 3h30 de train.

Dans le train, je trouve en général les gens plutôt aimables et serviables. On m’aide souvent à mettre mon sac dans le compartiment en hauteur par exemple, sans que je le demande. Sur ce trajet, je me retrouve à côté de Lian qui parle quelques mots anglais et qui étudie à Xi’an. Nous nous débrouillons pour communiquer et cela est finalement rigolo. Il comprend que je voyage seule et semble amusé de me voir, lors de l’arrivée, attraper et porter mon énorme sac à dos, seule.

Xi’an, l’ancienne capitale

La ville est énorme, même si cela est plutôt fréquent en Chine. Elle dépasse tout de même les 8 millions d’habitants ! Ce point de chute est surtout connu pour l’armée de terre cuite qui se trouve à quelques kilomètres d’ici !

Le quartier musulman et de street food

C’est clairement le quartier le plus dynamique de la vieille ville de Xi’an. On y trouve de nombreux restaurants et stands de street food. L’agitation y est impressionnante et en soirée de nombreux néons colorent le quartier. Attention tout de même à ne pas y aller trop tard car les chinois mangent assez tôt et pas mal d’échoppes ferment vers 22 heures

L’armée en Terre cuite de Xi’an

En bus local, je me rends à la Teracota army en à peine une heure. Ce lieu est l’une des plus grandes découvertes archéologiques du XXème siècle. Une fois sur place, c’est une véritable arméequi se trouve devant nous. Celle-ci est destinée à protéger le mausolée du premier empereur de la dynastie Qin.

Cette centaine de soldats grandeur nature, méticuleusement détaillée est là pour accompagner l’empereur après sa mort. Mon ressenti est mitigé et je ne dirai pas que c’est un incontournable car il y a encore un gros travail de restauration en cours, mais cela en fait tout de même un lieu unique et impressionnant.

Découvrir la ville de Luoyang

Pékin → Pingyao

600km / 3h de train.

Aujourd’hui, c’est le grand départ pour Pingyao, et je dois prendre le train ! J’appréhende beaucoup car c’est mon premier trajet et la gare est juste immense. J’arrive d’ailleurs autant à l’avance que pour un vol ! Les contrôles de sécurité sont extrêmement présents : on ne rentre pas sans ticket et un contrôle de passeport et de bagages est systématiquement effectué, comme dans chaque station de métro d’ailleurs.

Le train est un moyen de transport très utilisé en Chine. Il est très abordable et toujours à l’heure. A bord, Je suis d’ailleurs l’unique touriste et il m’est difficile de passer inaperçue. Même si la barrière de la langue empêche les discussions, le fait de passer de longues heures dans le même espace me met tout de suite plus à l’aise.

Pingyao, Une carte postale de la Chine d’autrefois !

C’est un vrai voyage dans le temps de s’arrêter ici d y découvrir une vieille ville traditionnelle de plus de 2000 ans qui a su conserver ses ruelles, temples, maisons… ! Il est super sympa de se perdre dans les petites ruelles jusqu’au remparts de la ville pour observer les toits traditionnels de haut, un sacré spectacle !

Vue depuis les remparts

Le deuxième soir, je décide faire un couchsurfing dans une ville universitaire voisine à Taigu. Je rencontre alors deux américains professeurs d’anglais expatriés ici. Ils sont là depuis quelques années et commencent déjà à parler et comprendre le chinois, ce qui m’impressionne. Notre rencontre permet d’échanger sur la culture locale et au passage d’en apprendre plus sur les coins incontournables des États-Unis pour un prochain voyage. Ils m’aident à planifier la suite de mon voyage et on réserve même ensemble mes tickets de train sur le site officiel, ce qui me permet d’économiser un peu. Après quelques jours sans vraiment échanger, cela me requinque pour la suite.

Découvrez la suite de mon séjour en Chine

Très rapidement, je décide d’aller voir cette merveille ! Je me joins à un groupe trouvé sur le site de Couchsurfing afin de découvrir le lieu « autrement » grâce à un guide local et non pas sur les parties les plus touristiques. Lorsque je retrouve le petit groupe de couch-surfers, cela me redonne vite le moral, je peux enfin échanger avec des gens !

La Muraille de Chine est probablement le plus célèbre et le plus grand monument jamais construit par l’Homme, elle mesure plus de 8000 km, impressionnant !

La journée s’annonce nuageuse et venteuse. Nous débarquons au milieu de nulle part sur une partie quasiment écroulée et très difficile d’accès. Notre guide local, Ping, nous explique que les pierres manquantes ont été pillées par les habitants afin de construire leurs maisons, incroyable !

Découvre ma visite à Pingyao

J’arrive à Pékin par le trans-mongolien après avoir passé la frontière mongole-chinoise, ce qui aura pris plus de quatre heures. Les paysages continuent à être magnifiques et je suis ébahie de voir ces immenses montagnes qui annoncent enfin notre arrivée en Chine.

L’arrivée à la capitale me change bien de mes steppes mongoles paisibles. Je suis déjà en immersion totale : les rues grouillent de monde ! Je commence à vouloir échanger et les gens me font déjà signe d’un « Bù» (non) de la main. Je ne suis pas au bout de mes peines… A mon auberge il n’y a quasiment que des locaux, personne ne parle anglais à part très vaguement à la réception.

Un petit raclage de gorge à gauche, un crachat à droite :  il n’y a pas de doute, je suis bien arrivée en Chine !

Hébergement : Peking international youth hostel, avec rooftop / Compter 18€/nuit en dortoir de 4.

Tips

En Chine, pour réserver des hébergements, c’est l’application TRIP.COM qui est l’incontournable des bons plans.

Pour mon premier repas, je tenais absolument goûter à ce plat emblématique pékinois du canard laqué en galette de riz.
Pour commander, je dois également communiquer avec mon Google traductionEt moi qui croyais qu’à la capitale l’anglais «ça irait» …

Mes quelques jours passés à Pékin sont pour moi l’occasion d’essayer de m’adapter au pays. Je suis tantôt choquée, tantôt fascinée par cette culture si loin de la nôtre. La surpopulation est un réel choc culturel et je me sens parfois un peu perdue au milieu de toute cette masse humaine. Tout de même 21 millions d’habitants… ! 

Je suis très marquée par la difficulté à communiquer que je rencontre. La barrière de la langue est réellement présente et ce de manière continue. Les chinois ne parlent pas un mot anglais. A part dans le métro, très rares sont les traductions pour les étrangers. Les menus au restaurant, les billets de bus, les enseignes de bâtiments… Tout y est inscrit en symboles chinois.

Il est extrêmement difficile de s’orienter, de demander des informations, de connaître les prix, de commander un repas et d’avoir une discussion avec la population locale. Mes premiers jours me font prendre conscience de tout cela, me laissent un peu dans l’angoisse, me faisant me sentir bien isolée. Je me demande comment je vais réussir à voyager seule dans ce pays…

Le marché de Donghuamen… 

Le long de la grande avenue piétonne de Wangfujing on repère l’entrée – magnifique – dotée d’un haut portant en bois magnifique. Une entrée pour un monde à part, quittant le luxe des grands magasins du quartier pour les échoppes pittoresques de grillades.

Poulpes, larves, serpents, sauterelles, scorpions… Difficile parfois d’identifier les ingrédients de ces appétissantes brochettes !

Les jours suivants, je fais immanquablement ma touriste en visitant les sites de la ville comme la Cité interditela Place Tian’anmen ou encore le Temple du ciel. 

Les Hutongs pékinoises…

Les Hutongs pékinoises m’ont beaucoup marquée par leur charme. Ces vieilles ruelles traditionnelles chinoises ont su conserver une vraie âme. Elles laissent place à l’authentique vie quotidienne pékinoise avec leurs cours intérieures. Les visites sont idéales à bicyclette mais aussi à pieds. Les Hutongs sont malheureusement en voie de disparition car reconstruites par des bâtiments modernes.

Grâce au site de Couchsurfing, je rencontre Alex un jeune pékinois qui cherche à pratiquer son anglais et  me propose d’être mon guide en échange. Parfait !Il m’emmène dans un quartier de street art un peu excentré mais principalement fréquenté par les locaux et qui vaut vraiment le détour !

Le Quartier 798…

C’est un ancien site industriel reconverti en zone d’art contemporain où l’on peut trouver nombreux graphs, bars branchés, petites boutiques, chinois ultra stylés, shooting photos… Nous déambulons donc dans cette galerie à ciel ouvert et prenons de nombreuses photos.

Le soir, Alex m’emmène dans un Chinese Hot Pot (fondue chinoise) typiquement local où nous passons un long moment à échanger sur nos différentes cultures et où je peux enfin avoir des réponses à mes questions sur le mode de vie pékinois!

En route vers la Grande Muraille de Chine

Oulan Bator → Pékin

1167 km / 28h30 de voyage !

J’embarque pour mon train direction Pékin à un horaire bien matinal. Ce train passe une fois par semaine (tous les jeudis) d’où l’intérêt de bien anticiper dans l’organisation de son voyage. Personnellement, je suis passée par l’agence russe : Russie Autrement

Le train quitte Oulan Bator à 7H15 pour arriver le lendemain à 14H35 à Pékin.
Le trajet total dure 28h30 et il faut compter environ 150€ en compartiment de 4 pour ce trajet.

C’est environ 30 heures qui m’attendent à bord et je remarque déjà que ce trajet est différent de ceux que j’ai déjà effectués car il y a de nombreux touristes. Je me retrouve d’ailleurs dans un compartiment de quatre, accompagnée par un jeune couple de retraités français. Ils sont surpris de me voir voyager seule et me demandent si je ne m’ennuie pas et si je n’ai pas peur ? (Ce genre de question revient souvent !) Pas le moins du monde mes amis ! Nous déjeunons dans le wagon-restaurant qui s’avère assez coûteux.

Aujourd’hui, rien d’extraordinaire, rien que le train-train du merveilleux…

F. Coupry

Le soleil se lève sur la steppe et je ne décroche pas mon nez de la vitre, ce pays si attachant me manque déjà, le temps est vraiment passé vite sur place. J’aperçois les dernières yourtes, quelques troupeaux qui défilent et me demande si je remettrai un jour les pieds ici. Les couleurs sont superbes lorsque nous traversons le désert de Gobi entre le ciel bleu et les couleurs jaunâtres du sable. Cela me donne l’impression de rêver, surtout en apercevant quelques chameaux sauvages au loin.

Le transport ferroviaire est un moyen de transport très important pour la Mongolie. Lors d’escales, j’ai l’occasion d’apercevoir des trains de styles différents comme celui-ci avec cette enseigne de chevaux au galop.

Découvrez mon voyage en Chine
Entre montagnes et buildings…

Fini le calme et les étendues vierges, retour au bruit des klaxons, à l’odeur des pots d’échappement et place aux buildings, cela ne m’avait pas manqué.

Certains disent qu’Oulan Bator est la capitale la plus moche du monde. Effectivement, il n’y a pas l’air d’avoir grand charme ici. J’avoue être ravie d’avoir retrouvé mon confort mais la tranquillité des steppes me manque déjà.

Après une nuit dans un matelas bien confortable et une longue douche bien chaude, c’est une visite de la ville qui m’attend pour ce dernier jour en Mongolie.

La place Gengis Khan…

Mon hôtel se situe sur la gigantesque place Gengis Khan, qui constitue le cœur de la ville.

Hébergement : Khuvsgul Lake Hotel, compter 40€/nuit en chambre double

Sur cette place, se trouve le palais du gouvernement et la statue monumentale de Gengis Khan sur son trône.

Le Naran Tuul Market…

L'entrée du marché
L’entrée du marché

Je me dirige d’abord vers le Naran Tuul Market aussi appelé « marché noir » à l’occidental, ce marché aux puces est un concentré de culture mongole.

On y trouve des innombrables étals composés de vêtements, meubles, tapis, chaussures et bottes typiques à moindre prix !
Je dirais qu’il est plutôt incontournable sur OB car il représente bien l’ambiance mongole.

Comme tout marché, il ne faut pas hésiter à diviser les prix par deux en tapant sur sa calculette de téléphone vu que personne ne parle un mot d‘anglais.

Par ici, on ressent un fort contraste entre ces énormes bâtiments modernes et parfois même encore quelques yourtes implantées en coin de rue.

Le musée d’histoire nationale…

Ce musée vaut le détour car il explique bien l’histoire de la Mongolie et la culture des mongols. Il abrite de nombreuses collections d’objets en tout genre à travers les époques : tenues traditionnelles, tapis, vaisselle, bijoux…

Le soir, c’est l’occasion de me faire un bon festin avec une personne rencontrée à mon hôtel et de dire au revoir à la Mongolie, en tout bien tout honneur, en savourant la divine « fondue mongole »

Direction Pékin en Transmongolien