Dans notre société, l’image que les autres ont de nous a une place très importante voire trop importante. Nous prenons souvent des décisions en fonction des autres au lieu d’écouter notre cœur, ce qui nous empêche d’être véritablement nous-mêmes : libres et pleinement heureux. Pourtant, nous le savons bien : nous ne pourrons jamais plaire à tout le monde et inversement ! Encore heureux, la vie serait bien monotone…
Combien de fois a-t-on jugé le fait que je décide de partir seule en voyage, que cela n’était ni « sérieux » ni « safe », que je devais penser à ma stabilité, à construire quelque chose, penser à ma carrière, blablabla…
Il y a quelques années, je travaillais pour une entreprise qui me plaisait beaucoup. Tout se passait très bien mais voilà, après 3 ans j’ai eu envie d’autre chose : partir en voyage, prendre du temps pour moi, profiter de ma liberté, maintenant ! Mes proches me disaient que c’était une mauvaise passade, que je devais attendre, que ça me passerait !
Mon cœur me disait de faire autrement, je l’ai écouté et n’ai jamais regretté.
Il est important de s’écouter car nos choix personnels définiront notre propre vie et ainsi se différencier des autres.
Lors d’un voyage au Sénégal, voici une histoire que l’on m’avait compté sur le Bonheur et que j’ai pu retrouver…
Conte africain : Le secret du bonheur
Un enfant demande à son père :
– Dis papa, quel est le secret pour être heureux ?
Alors le père demande à son fils de le suivre. Ils sortent de la maison, le père sur leur vieil âne et le fils suivant à pied. Et les gens du village disent :
– Mais quel mauvais père qui oblige ainsi son fils d’aller à pied !
– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison, dit le père.
Le lendemain ils sortent de nouveau, le père ayant installé son fils sur l’âne et lui marchant à côté. Les gens du village disent alors :
– Quel fils indigne, qui ne respecte pas son vieux père et le laisse aller à pied !
– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.
Le jour suivant ils s’installent tous les deux sur l’âne avant de quitter la maison. Les villageois commentèrent en disant :
– Ils ne respectent pas leur bête à la surcharger ainsi !
– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.Le jour suivant, ils partirent en portant eux-mêmes leurs affaires, l’âne trottinant derrière eux. Cette fois les gens du village y trouvèrent encore à redire :
– Voilà qu’ils portent eux-mêmes leurs bagages maintenant ! C’est le monde à l’envers !
– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.
Arrivés à la maison, le père dit à son fils :
– Tu me demandais l’autre jour le secret du bonheur.
Peu importe ce que tu fais, il y aura toujours quelqu’un pour y trouver à redire.
Fais ce qui te plaît et tu seras heureux.
Auteur inconnu
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