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on ne visite pas un pays , on le vit

marion

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SE DÉCONNECTER, C’EST LE NOUVEAU LUXE

A ceux qui souhaitent découvrir la Mer Rouge autrement, je ne pourrais que recommander de choisir Dahab ses environs, une destination paisible au charme indéniable.

La petite ville de Dahab (Or en arabe) se trouve sur la côte Est de la péninsule du Sinaï, au Nord-Est de la Mer Rouge, dans le Golfe d’Aqaba. Entre eaux claires et montagnes sinueuses à la couleur ocre, le cadre idyllique de Dahab se différencie distinctement des stations balnéaires d’Égypte grâce à la préservation de son authenticité, la diversité de ses paysages et aux ondes positives qu’elle génère.

Ancien village de pêcheurs, Dahab s’est transformé il y a seulement quelques dizaines d’années en une petite pépite balnéaire encore peu convoitée. L’architecture des bâtiments est plutôt récente mais le charme pittoresque d’origine bédouine de la ville de Dahab et des petits villages qui l’entourent, restent cependant intact.

Coucher de soleil tout proche de la ville de Dahab

Visiter Dahab et ses environs, c’est plonger dans une atmosphère de liberté en faisant un retour à l’essentiel le temps de quelques jours, dans une ambiance unique : Il se dit que de nombreux voyageurs qui sont venus découvrir Dahab n’ont jamais voulu en repartir, tant l’âme y est paisible et attachante.

Les ruelles colorées de Dahab
Plongée à seulement quelques mètres de la plage
Relaxing time avec les amis

Ce havre de paix se trouve géographiquement au carrefour des mondes du Moyen-Orient avec une vue superbe sur les montagnes d’Arabie Saoudite, d’Israël et de la Jordanie.

Je recommanderai de passer au minimum 3 jours sur place pour prendre le temps de profiter de ce lieu magique, au cœur des récifs coralliens de la Mer Rouge, des plages turquoise et des incroyables montagnes du Sinaï.

Charmante petite maison dans les environs de Dahab

COMMENT SE RENDRE A DAHAB ?

Dahab est à une heure de route de l’aéroport international de Sharm el-Cheikh. L’aéroport est relié au Caire par plusieurs vols quotidiens en seulement une heure (compter environ 60€). La façon la plus économique de se rendre dans ce petit paradis reste le mini-bus (compter environ 20€ avec la compagnie Swvl) pour environ 9h de trajet à travers des routes surplombées par les majestueuses montagnes du Sinaï. Il est aussi possible d’arriver à Dahab en passant par Israël : l’aéroport d’Eilat est à 2h30 de route de Dahab.

L’aéroport de Sharm el Sheikh
En taxi avec notre chauffeur bédouin

En venant du Caire en voiture, la route pour se rendre à Sharm el Cheikh est extrêmement sécurisée et requiert des check points. La voiture est passée au scanner rayon X et la vérification des documents d’identité, fréquente. En effet, la péninsule est très surveillée à cause des instabilités encore bien présentes au nord. Personnellement, j’ai trouvé la présence militaire plutôt rassurante.

PLONGER A DAHAB

La mer Rouge permet d’explorer une faune marine incroyablement riche et colorée dans une eau transparente. La plongée bouteille comme le snorkelling à Dahab sont des sorties idéales pour l’observation des magnifiques murs de coraux se trouvant parfois à seulement quelques mètres du rivage. On y observe raies à points bleus, poissons clown, tortues marines (et aussi les requins-baleines de mai à juillet).

En snorkeling à seulement quelques mètres des plages
Les récifs encore très préservés

Non loin du cœur de Dahab, se trouvent deux lieux légendaires : les 3 piscines, un site particulièrement riche en coraux et poissons tropicaux et le Blue Hole, point de départ d’excursions aquatiques en snorkeling et en plongée.

Vue lors d’une sortie en mer
Blue Lagoon

Blue Hole

EN QUELLES SAISONS ALLER A DAHAB ?

Il est possible de voyager à Dahab toute l’année. Seule la température de l’eau diffère au cours de l’année. De juillet à septembre (la saison la plus chaude), la température de l’eau atteint en moyenne 28°C. Le mois le plus froid pour plonger en Égypte est février, avec une température de l’eau à de 21°C environ. Les meilleures saisons pour aller à Dahab et plonger dans la mer Rouge sont de mi-septembre à fin novembre et de mi-mars à mi-juin.

Un camp typique du village de Nuweiba (1h de Dahab)

QUE FAIRE A DAHAB ET SES ENVIRONS ?

Il est facile de se déplacer à pied dans la ville de Dahab car une longue promenade piétonne est aménagée le long de la Mer Rouge et du village. Parsemée de petits restaurants à l’inspiration bédouine, les espaces sont aménagés de façon très conviviale : tapis et coussins colorés, hamacs et balançoires : tout est réuni pour profiter de l’ambiance relaxante de Dahab tout en admirant les paysages montagneux et la Mer Rouge.

Bonjour chère étrangère =)

Au bout du chemin côtier, se trouve un lagon aux eaux cristallines avec les magnifiques montagnes du Sinaï en arrière-plan. Il est fréquent que les hôtels mettent à disposition des vélos qui permettent aux voyageurs de se déplacer à Dahab à  leur rythme.

Les passionnés de sports nautiques peuvent choisir entre de nombreuses activités : kitesurf, paddle, planche à voile, parachute ascensionnel ou canoë-kayak.

Blue Lagoon

A Dahab et ses environs, j’aime la diversité des hébergements qui sont pour tous les goûts et tous les budgets : maisons d’hôtes traditionnelles de quelques chambres seulement avec accueil et gastronomie locale, boutique-hôtels directement sur la baie ou encore hôtels de grand confort au charme bédouin.

Villa privative, les pieds dans l’eau

LE VILLAGE DE NUWEIBA

Le village de Nuweiba, à une heure de route de Dahab est encore secret : sur une grande baie du golfe d’Aqaba aux paysages magnifiques, séjourner à Nuweiba permet de se relaxer dans un environnement singulier de retour aux sources, dans des camps bédouins aménagés et transformés en campements pour les voyageurs. J’affectionne particulièrement cet endroit pour son caractère hors des sentiers battu.

Rien ne me fait sentir plus libre que de m’assoir au milieu d’une merveilleuse nature et de respirer

Ce petit village est un particulièrement authentique et surtout économique pour un séjour sur la mer Rouge. L’hébergement est la plupart du temps en petit camps bédouins composés de quelques cabanes appelées « hut » faits en paille, tapis colorés au sol, moustiquaire, et salle de bain à partager.

Un camp typique
Une hut
L’intérieur d’une hut

Entre mer Rouge et montagnes du Sinaï, ce lieu est un endroit magique aux ondes si apaisantes. Un des meilleurs endroits pour se déconnecter lors d’un séjour à la mer Rouge.

Castle Zaman

Gracieusement perché au sommet d’une falaise désertique situé à 20 minutes de Nuweiba, ce château de style médiéval récemment construit, nous transporte dans une atmosphère à la fois luxueuse et respectueuse de l’environnement le temps d’une demie journée. Il a la particularité d’offrir un restaurant haut de gamme et une piscine plongeante avec une vue imprenable sur les sur le golfe d’Aqaba et les montagnes d’Arabie Saoudie, juste en face.

Quand l’horizon souligne l’infinie

Visiter Dahab et ses envrions, c’est aussi l’occasion découvrir les montagnes roses et ocres du Sinaï, dans un décor de pierre et de plateaux caillouteux, dont l’altitude dépasse parfois 2 000m. De nombreuses possibilités de treks existent dans le Sinaï, adaptés aux randonneurs de tous niveaux.

Randonnée dans les montagnes à quelques pas de Dahab
Vue sur le village de Dahab, du haut d’une montagne

A proximité de Nuweiba, le monastère Sainte Catherine est le plus vieux monastère chrétien au monde (IVème siècle). Il est classé au Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO. Perdu dans les montagnes désertiques du Sinaï. Le monastère Sainte Catherine est toujours habité par une douzaine de moines. Il contient les plus vieux manuscrits bibliques du monde, après le Vatican.

Le plus souvent, les voyageurs visitent le monastère Sainte Catherine avant ou après l’ascension du Mont Sinaï, tout proche, où Moïse aurait gravé les Dix Commandements. 

Lever de soleil depuis le Mont Sinaï
Randonnée caillouteuse
La monastère de Sainte-Catherine

A Sharm el-Cheikh, lors du passage à l’aéroport international, je ne peux que recommander un arrêt pour découvrir la nouvelle mosquée à l’architecture islamique contemporaine : la mosquée Al-Sahaba qui surplombe la Mer Rouge avec les montagnes du Sinaï en arrière-plan.

Une croisière sur l’éternelle mère du monde est l’occasion de découvrir l’Égypte depuis son fleuve à un rythme détendu. Naviguer sur le Nil est la meilleure façon de découvrir les paysages saisissants de l’un des plus beaux fleuves du monde dans une ambiance douce et sereine. Il faut savoir que le Nil est le plus long fleuve du monde (6 650km) alors quand on parle d’une croisière de quelques jours sur le Nil en Égypte, c’est une toute petite partie que l’on découvre mais bien la plus chargée en histoire.

Ce voyage, je l’ai fait avec une amie. Nous avons voyagé au départ d’Assouan, jusqu’à Edfou (juste en dessous de Louxor). Nous avons voyagé à bord d’une felouque traditionnelle privative (détails ci-dessous) et dans cet article, je vais vous parler de cette expérience magique et ressourçante, de quelques jours de navigation sur le Nil.

Quels paysages observer lors d’une croisière sur le Nil ?

Une navigation sur le Nil est un véritable spectacle hors du temps. C’est l’occasion de prendre tranquillement le temps de découvrir la beauté des paysages variés qui défilent sous les yeux entre montagnes, désert et rives fertiles… Le Nil est la porte d’entrée des principaux temples d’Égypte antique à découvrir lors d’une navigation à bord d’une felouque ou d’un Dahabiya (détails ci-dessous) mais aussi l’occasion d’observer la vie locale des paysans en train de cultiver leur terre fertile, le long du fleuve. En fin de journée, le soleil rougeâtre tombant sur le Nil est un spectacle naturel à couper le souffle.

L’Egypte est un don du Nil

Hérodote

Quelle est la meilleure période pour naviguer sur le Nil ?

La meilleure période pour réaliser une croisière sur le Nil, est entre octobre et avril : le soleil est toujours présent et les températures sont vraiment agréables pour visiter les temples de l’Égypte antique en cours de route. Il est préférable d’éviter les mois d’été les plus chauds (de juin à août). Tout au long de l’année, une légère brise se fait ressentir sur le Nil, ce qui permet aux voiliers de pouvoir toujours avancer.

Comment faire une croisière responsable sur le nil ?

Pour naviguer sur le Nil de façon unique, traditionnelle et respectueuse de l’environnement il existe des bateaux traditionnels qui avancent au gré du vent : la Felouque.

La Felouque est un bateau traditionnel dirigé par des voiles blanches où la surface est assez limitée avec ses 2 pontons comme lieu de vie, pour profiter du soleil le jour et du ciel étoilé le soir. Elle convient particulière aux voyageurs aventuriers à petit budget car le confort à bord est assez sommaire, bien qu’il y ait tout le nécessaire (wc et douche). Souvent le personnel est d’origine nubienne et cuisine de délicieuses recettes provenant de régions du sud de l’Égypte.

C’est la formule la plus économique en voyageant en privatif.

↠ Compter une durée de minimum de 3 jours/2 nuits.

A bord, l’équipage est composé de 3 matelots qui se relaient à tour de rôle en s’occupant de naviguer, de préparer les repas et d’aménager la felouque pour la nuit.

Nous pouvons nous arrêter quand nous le souhaitons, ce qui nous offre un sentiment particulièrement libre, à bord de notre maison-flottante pour quelques jours, dans cet environnement merveilleux.

 À la tombée de la nuit, les fenêtres du ponton inférieur sont recouvertes par d’épais rideaux occultant et l’ambiance à bord de cette croisière privative sur le Nil, y est très chaleureuse. Ancrés sur la rive, c’est l’occasion de mettre les pieds sur terre, de faire un feu, rencontrer des villageois.

Il n’est pas rare de se faire un feu, et d’avoir des paysans qui surveillent leur terre, sortis de nulle part, se joindre à nous. Des moments uniques marqués à jamais.

Le voyageur est celui qui donne le temps de la rencontre et de l’échange

Frédéric Lecloux

A noter : comme une Felouque ne peut débarquer à Louxor, le trajet s’effectue d’Assouan à Edfou à seulement 1h30 de voiture de Louxor.

Proche du débarquement à Edfou, il est amusant de faire une halte à Daraw, le plus grand marché aux chameaux du pays.

Quelles étapes choisir pour une croisière sur le nil ?

Pour naviguer sur le Nil, la navigation se fait exclusivement sur le tronçon Assouan-Louxor (débarquement proche d’Edfou, au sud de Louxor) et dure entre 2 et 7 nuits. Cette étape ne représente qu’une petite partie du Nil en Égypte mais c’est là que la plupart des sites historiques clés s’y trouvent.

Pour découvrir une partie hors des sentiers battus, il est possible de naviguer jusqu’à se rendre sur le site Abou Simbel en croisière de 4j /3n emprunter les eaux très peu fréquentées du lac Nasser et même peut-être avoir la « chance » de croiser des crocodiles dans cette partie…

Dans quel sens voyager sur le nil ?

Le sens d’une navigation sur le Nil dépend du bateau utilisé pour le voyage car il faut savoir que le sens du courant d’eau du Nil va du Sud (Assouan) au Nord (Louxor) et que celui du vent va du Nord au Sud.

Pour voyager sur le Nil de la façon la authentique, je recommande vivement de voyager d’Assouan à Louxor, à bord d’un bateau traditionnel à voile qui avance au gré du vent : la Felouque.

Seuls les bateaux motorisés de type « gros bateau de croisière » ou Dahabiya (lorsqu’ils sont motorisés), pourront naviguer à contre-courant et faire le voyage de Louxor à Assouan.

L’oasis de Siwa, reconnue réserve naturelle depuis 2002, se situe dans le désert occidental à 560 km du Caire, à l’extrême ouest de l’Égypte. De par son isolement, Siwa semble avoir été épargnée du monde moderne. Visiter Siwa c’est se retrouver dans un refuge préservé, au cœur d’une immense mer de sable.

Pour se rendre à Siwa, le trajet de 9h de route depuis le Caire est à lui-même une aventure car il longe une bonne partie de la côte méditerranéenne égyptienne avant de traverser les dunes infinies de la mer de sable du Sahara. 

Pour ce voyage, je suis passée par une petite agence locale et j’étais la seule française non-arabophone du petit groupe ! Ouf, les égyptiens parlent très bien l’anglais et sont si chaleureux avec les étrangers, j’ai été considérée comme une vraie petite protégée pour ce voyage insolite !

Après un voyage de nuit direction l’extrême Ouest de l’Égypte, à seulement 50km de la frontière libyenne, nous voilà arrivés dans les paysages enchanteurs de cette magnifique oasis avec un petit café bien matinal, pour se réveiller de ce long périple.

Les paysages de l’oasis de Siwa sont parsemés d’oliveraies, de palmeraies verdoyantes, aux lacs salés aux eaux turquoises et de sources naturelles chaudes, tout cela dans un décor désertique.

Visiter Siwa, c’est profiter de sites naturels encore bien préservés et intactes, y découvrir l’héritage antique de la forteresse de Shali mais aussi aller à la rencontre de la culture des Berbères et des Siwis.

Siwa est l’oasis la plus grande et plus isolée du Sahara, ce qui fait de ce trésor perdu, une destination authentique et préservée. Visiter Siwa, c’est une parenthèse dans un autre monde, avec en bonus, la sensation d’entrer dans un conte des mille et une nuits.

Voyager à Siwa offre une déconnexion totale, telle que l’a sans doute connue Alexandre le Grand quand il est parti à la conquête des splendeurs de Siwa.

Oasis de Siwa

Siwa, une destination éco-responsable

Dans un cadre idyllique et préservé, Siwa séduit les visiteurs à la recherche d’authenticité et de tranquillité. Visiter Siwa, c’est visiter l’Égypte autrement, loin des itinéraires classiques et des grands flux touristiques.

Voyager à Siwa, c’est choisir de voyager responsable :

Les communautés locales sont impliquées dans le guidage des voyageurs dans la région. Ils portent une attention particulière à la question environnementale. A Siwa, la qualité de l’accueil, la préservation des paysages, des sites remarquables ainsi que la valorisation des modes de vie sont essentielles.

Séjourner à Siwa, c’est séjourner dans des structures d’hébergements écologiques et favoriser les commerces de la région qui proposent des produits de qualité.

Cette pépite de l’Égypte hors des sentiers battus est un nouveau modèle de tourisme alternatif, éco-touristique et respectueux des traditions locales.

Nous séjournons dans l’éco-lodge Taghaghien Island Resort, situé sur une île isolée au bord du lac Siwa dans un cadre paisible avec de magnifiques paysages et une atmosphère berbère traditionnelle.

L’éco-lodge le plus luxueux du coin s’appelle Taziry Ecovillages Siwa et même s’il reste assez onéreux d’y séjourner, y dîner est une expérience unique !

Taziry a été construit au pied de la célèbre montagne rouge de Siwa surplombant le vaste Lac Gary et les dunes intemporelles du Sahara. Taziry offre une expérience unique de retour à la nature, où l’on peut vraiment ressentir l’énergie magique de Siwa.

Que faire à Siwa ?

Visiter l’oasis de Siwa, c’est pénétrer dans un magnifique décor fait de palmeraies, lacs salés, oliveraies et dattiers. Entre nature et culture, les différents paysages de Siwa sont tout aussi grandioses les uns que les autres.

Citadelle Antique de Shali

Visiter la citadelle antique de Shali

Au centre de Siwa, se trouvent les ruines de la forteresse de Shali qui, perchée sur un massif, a été construite au 13e siècle pour protéger les Berbères de l’invasion bédouine. Construite à partir d’un matériau connu sous le nom de kershef (mélange d’argile, sel et pierre), la ville s’est effondrée en 1926 après trois jours de fortes pluies. Les habitants ont dû la quitter et trouver un autre lieu de vie.

Récemment, la forteresse a été rénovée en suivant les techniques de construction ancestrales. Lors de son inauguration en 2020, la citadelle antique de Shali a été définie comme haut lieu du tourisme responsable par le ministère des Antiquités égyptiennes.

Nous déambulons dans les ruelles de la vieille ville de Shali, toujours accompagnés de notre guide local qui nous montre comment se composaient autrefois les maisons, aujourd’hui sans toit. Il est difficile de s’imaginer qu’ici vivait toute une communauté…

Village de Shali

« Shali » est un mot siwi qui signifie ville.

Au coeur de la vieille ville récemment rénovée, se trouvent de petites échoppes de charme colorées où l’on peut retrouver des produits locaux tels que des tapis tissés par des femmes berbères ou encore des nombreux produits à base d’olives ou encore de sel…

Visiter les bains de Cléopâtre

Les eaux thermales font partie des richesses de la ville. C’est une étape incontournable d’un séjour à Siwa. Près du centre de Siwa se trouve la piscine naturelle connue sous l’appellation de bains de Cléopâtre, qui y aurait nagé. L’eau limpide et légère de la source est transparente, pure et chaude. Il se dit que se baigner dans l’eau des bains de Cléopâtre est source de vertus médicinales efficaces.

Les bains de Cléopâtre à Siwa

Visiter les lacs salés de Siwa

A quelques pas de ces lacs, palmeraies et de la cité antique, se trouvent de petits bains naturels à forte teneur en sel qui font flotter les baigneurs. Les eaux sont translucides et le sel, qui a un impact sur l’énergie positive, ne veut peut que nous faire passer un excellent moment dans cet endroit improbable, ici, au milieu du Sahara.

Visiter l’île de Fatnas

Fatnas est une petite île sur le lac Birket, accessible à pied ou à vélo. Visiter l’île de Fatnas permet de passer un moment à se promener dans un jardin verdoyant à travers une grande variété d’arbres (bananiers, dattiers, oliviers, etc). En fin de journée, les couleurs du coucher du soleil qui tombent sur le lac Birket sont radieuses, avec les montagnes blanches de Jebal Beida en toile de fond.

Lac salé de Siwa

Visiter la colline des morts

Lac salé de Siwa

Situé tout près du centre-ville, la colline des morts (Gebel el-Mawta en arabe) est une falaise de calcaire truffée de tombes datant de la 13ème dynastie. Certaines tombes n’ont toujours pas été fouillées. Beaucoup ont été pillées et vendues aux visiteurs étrangers. Les tombes de cette nécropole comportent en général une entrée avec des niches et une pièce contenant le sarcophage.

Village de Siwa

Safari en 4×4 dans le désert de Siwa

Se rendre dans l’oasis de Siwa, c’est aussi vivre l’expérience d’un safari dans les dunes du Sahara dont les hauteurs peuvent atteindre 250 mètres. Un chauffeur-guide qui connaît le désert comme sa poche emmène les voyageurs explorer le désert, s’amuser à remonter et redescendre les dunes.

Marion et des amies dans le désert de Siwa

Cette expérience dans le Sahara en Égypte permet de se rendre compte de ce que le désert a à offrir, de son immensité et de ses points de vue époustouflants. Au moment du coucher du soleil, les couleurs du sable passent progressivement du jaune à l’orangé, jusqu’au rouge.

Une expérience magique en profitant d’une nuit dans un camp bédouin, sous les étoiles.

Couché de soleil dans le désert de Siwa en Égypte

J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien.

Antoine de Saint-Exupéry

Découvrir la culture locale

Les habitants de Siwa, les Siwis, parlent leur propre langue, un dialecte berbère. Siwa étant le point le plus oriental de ce peuple nomade, les pratiques culinaires des Siwis se rapprochent de celles des autres berbères avec comme plat traditionnel, le couscous. Les siwis, sont un peuple chaleureux, fiers et assez conservateurs de leurs traditions qui résistent grâce à leur isolement.

La particularité de Siwa ? Contrairement aux autres déserts, Siwa n’abrite pas de chameaux. Les bêtes sont menacées par une espèce de mouche nuisible pour elles. Les ânes sont donc les principaux animaux des locaux.

Quand visiter l’Oasis de Siwa ?

Visiter Siwa peut se faire tout au long de l’année sauf en été, lorsque les températures sont trop chaudes et les vents de sable trop fréquents. En hiver, et particulièrement en décembre et janvier, comme très souvent dans le désert, les nuits peuvent être très fraiches.

Comment se rendre à Siwa ?

La seule façon de se rendre à Siwa est par la route, en passant par une agence.

Désert blanc à Siwa en Égypte avec le guide

Découvrez les personnalités, premiers explorateurs ou voyageurs de nos temps, qui ont inspiré mes voyages…

ALEXANDRA DAVID-NÉEL

DIAN FOSSEY

La vie de Dian Fossey (1932-1985), une primatologue américaine spécialisée dans l’étude du comportement des gorilles, m’a particulièrement marquée. Cette femme aura vécu plus de 13 ans auprès de ces singes géants des forêts du Rwanda pour réaliser son rêve le plus cher : démontrer que les gorilles sont des êtres tout à fait inoffensifs (avec des personnalités et des vies sociales riches) et surtout : les sauver de l’extinction.

Lorsque Digit, son gorille préféré, est retrouvé tête et mains coupées par des braconniers, cette épreuve intensifie le combat de Dian qui ne se remettra jamais de cette perte. Quelques années plus tard elle subit le même sort, assassinée dans sa case. Cette fin tragique fera d’elle à jamais une icône de la lutte pour la préservation d’espèces menacées.

Elle est enterrée dans Parc des Volcans, au Rwanda, dans le petit cimetière qu’elle avait créé pour les gorilles. On peut visiter sa tombe qui touche celle de Digit. Il existe une super adaptation cinématographique : « Gorilles dans la brume » (1988)

ISABELLE EBERHARDT

Isabelle Eberhardt (1877-1904) est une aventurière solitairefascinée pour l’Afrique du Nord et la magie spirituelle des déserts. A l’âge de 20 ans, elle part se ressourcer dans les mondes intérieurs du Maghreb. Habillée en homme, portant le pseudonyme de Mahmoud Saadi, elle se convertit à l’islam, parle couramment l’arabe et partage la vie des nomades en ne cessant d’explorer le désert.

Elle meurt brutalement dans le désert à 27 ans et laisse derrière elle plus de 2000 pages carnets et récits de voyages précieux du monde arabe et musulman du début du 20ème siècle.

Ses principales œuvres : La vagabonde des sables, Au pays des SablesYasminaUn Désir d’OrientNomade, j’étaisNotes de RouteEcrits sur le sableDans l’ombre chaude de l’Islam

Découvrez une sélection de films qui ont inspiré mes voyages…

TRACKS – JOHN CURRAN

C’est la véritable histoire d’une jeune femme, Robyn Davidson qui a traversé le désert australien avec son chien et ses quatre chameaux sur une distance de 3.200kms. Magnifique voyage totalement dépaysant et inspirant !

LE CHEMIN DE LA LIBERTÉ – PHILLIP NOYCE

Basé sur des faits réels assez méconnus de « la génération volée » qui s’est passé en Australie dans les années 1930, ce film retrace la vraie histoire de trois jeunes filles aborigènes enlevées de force à leurs parents. Elles feront tout pour les retrouver en s’échappant de leur couvent et parcourant plus 2 500 km dans le désert australien. 
Un film d’une grande violence moral et une ode à la liberté et au respect des minorités ethniques

Il s’agit de l’adaptation du livre Follow the Rabbit-Proof Fencede Doris Pilkington

LOST IN TRANSLATION – SOFIA COPPOLA

Ce film parle avant tout de choc culturel mais aussi d’une rencontre entre deux expatriés perdus dans un monde si loin du leur. La forte complicité qui va se créer entre eux est bouleversante et déstabilisante.Un film unique en son genre qui m’a particulièrement touchée et dans lequel je me suis reconnue lors de certains voyages.

PERSEPOLIS-MARJANE SATRAPI

Plus qu’un dessin animé, plus qu’un film … Un documentaire qui explique parfaitement la situation de l’Iran pendant la révolution.Tantôt un regard triste et tantôt drôle sur la culture iranienne, il est à la fois subtil et intelligent.

INTO THE WILD – SEAN PENN

C’est l’histoire hors norme de la quête intérieure de Christopher Mc Candless, jeune diplômé, qui décide de partir seul dans l’immensité de l’Alaska. Les paysages sont époustouflants, la morale du bonheur très bien abordée, on est transporté

FORREST GUMP – ROBERT ZEMECKIS

Qui ne le connaît pas par cœur… « La vie c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. » Ce film m’a toujours inspiré sur les idées et messages positifs qu’il a sur l’existence (sans parler de sa B.O). Un hymne à l’amour et à la vie que je revisionne régulièrement.

« Lire, c’est voyager; voyager, c’est lire » 

Victor Hugo

DANS LES FORÊTS DE SIBÉRIE – SYLVAIN TESSON

Dans ce livre, Sylvain Tesson, grand voyageur solitaire, trouve son bonheur là où les autres n’ont pas osé le chercher : loin de notre société. Il retrace sous forme de carnet de bord son retrait dans une cabane au fin fond des forêts de Sibérie, au bord du lac Baïkal. J’ai lu ce livre dans le transsibérien et j’ai adoré ses pensées inspirées, les descriptions minutieuses de la nature qui l’entoure.

LA TRESSE – LAETITIA COLOMBANI

J’ai adoré l’histoire de ces 3 femmes qui vivent dans des continents différents mais qui mènent le même combat : celui de ne jamais renoncer malgré les embûches et les découragements traversés. Livre très émouvant mais qui donne une pêche formidable.

MANGE, PRIE, AIME – ELIZABETH GILBERT

Ce roman fait voyager entre émotions, sentiments et plaisirs de la vie tout en traversant différents pays. J’ai adoré la prise de conscience de l’auteur qui aborde de magnifiques réflexions sur la vie et sur soi.

LE JOUR OÙ J’AI APPRIS À VIVRE – LAURENT GOUNELLE

Un petit bonheur, une façon de se ressourcer, de prendre du recul. Oui, il suffit de peu de choses pour changer la vision que l’on porte sur le monde. Juste profiter des choses, des petites choses, de l’instant présent… 

LE CHEMIN PARCOURU – ISHMAEL BEAH

Cette autobiographie m’a beaucoup marquée. Nous suivons la descente aux enfers de cet enfant soldat de Sierra Leone qui se transforme petit à petit en machine de guerre. Ce livre est tellement prenant et dramatique, nous avons envie d’une chose : le protéger et le sortir de là. Et dire que de nos jours cela existe encore…

LA PERLE ET LA COQUILLE – NADIA HASHIMI

Ce livre nous montre de façon captivante la vie des femmes Afghanes et de leurs tristes destinées. Ces femmes qui depuis des générations n’ont ni droit ni statut et qui n’existent tout simplement pas aux yeux de la loi. Une vraie leçon de vie et une prise de conscience de la chance que nous avons d’être nés où nous le sommes.

LES SIRÈNES DU TRANSSIBÉRIEN – HERVÉ BELLEC

Top départ d’un voyage de plus de 9.300 km à bord du train mythique : le Transsibérien. L’écrivain nous embarque avec lui et nous décrit à la perfection l’ambiance à bord et ce voyage qu’il va parcourir d’une seule traite pendant l’hiver russe. Dehors il fait froid et c’est tout blanc… A l’intérieur, il fait bon à se réchauffer de petits verres de vodkas. Ecrit avec beaucoup d’humour, c’est un magnifique voyage qui nous attend à bord de ce train mythique .

Notre premier éléphant ! Incroyable cette couleur ocre…

Kilaguni Serena Safari Lodge

Les proverbes mongols transmis de génération en génération à travers la vie quotidienne de ces éleveurs nomades nous transportent au cœur de la steppe à cheval au milieu des collines ou dans la yourte ! ??️

Voici une sélection de quelques paroles sages et dictons qui m’ont inspirée… ??

Mongolian Watercolor 2018

❁ Les bons sentiments parcourent la steppe, les mauvais sentiments parcourent le corps.

❈ Ce n’est pas la selle qui fait le bon cheval ; ce n’est pas le manteau qui rend beau.

❀ Si tu as peur ne le fais pas ; si tu le fais, n’aie pas peur !

❁ Si tu bois l’eau d’un pays, suis-en les coutumes 

❈ Le soleil illumine le monde, la connaissance illumine l’homme.

❀ Bien que vous puissiez mourir demain, apprenez la sagesse aujourd’hui. 

❁ Tu as trouvé l’entrée, n’oublies pas la sortie ! (N’abusons pas de l’hospitalité !)

Artiste : Anne Sophe Cord’homme

❈ Un pied à l’étrier, un pied au sol (Être entre 2 chaises)

❁ Rencontre les gens grâce à ton père, Découvre le pays grâce à ton cheval

❀ La liberté est dans la steppe, le bonheur est dans la steppe

Mongolian Watercolor 2018

❈ Un homme sans son cheval est comme un oiseau sans ailes

❁ Si tu as commencé, il vaut achever ; si tu t’es mis à chercher, il faut trouver. 

❀ Les nuages rassemblés font l’averse ; les gens rassemblés font la force.

❈ Nul ne connaît la profondeur de ce qui est dans le cœur de l’homme.

❁ Celui qui a l’esprit satisfait est supérieur à celui qui a beaucoup de richesses.

❀ La bonne réputation se répand comme le vent. 

❈ Chaque jour apprend un nouveau mot par cœur. 

Nicholas Roerich

Histoire vraie : Jamba Dashdondog, auteur de contes mongols, parcourt les steppes à la recherche d’enfants en quête de lectures. A moto, à cheval ou à dos de chameau…

Diani beach est un endroit que j’ai adoré et même si je conseille d’y rester minimum 3 jours (comme je vous en parle dans cet article), je ne peux que vous suggérer d’y rester un peu plus longtemps si vous avez le temps 🙂

En effet, en plus des nombreuses activités que propose la station balnéaire, les alentours de Diani valent vraiment le détour !

Lorsque je suis retournée pour la 2 ème fois sur cette plage de la côte kényane en janvier 2020, c’était pour effectuer une mission professionnelle de 3 mois au Flamboyant Beach Hotel… où je suis finalement restée 6 mois à cause du Covid-19… Alors autant vous dire que j’ai bien eu le temps d’apprendre à connaître ce fabuleux petit coin !

J’arrive à Diani mi-janvier, depuis l’aéroport international de Mombasa.

Contrairement à la dernière fois où j’étais venue en Octobre, les températures sont très chaudes et l’humidité est bien présente ! Janvier étant la saison idéale pour fuir l’hiver occidental et venir faire farniente dans cette magnifique partie du monde !

C’est une partie très fréquentée par les kitesurfers, un océan transparent avec de petites vagues parfaites à surfer

Compter 450€ l’aller retour depuis Paris avec la compagnie Ethiopian Airlines.

Kitesurfer à Diani Beach

Je fais mes premiers cours d’initiation au kitesurf en compagnie de mon boss, Wayne. Et oui, ici « l’after work » est plutôt cool ! Le cadre idyllique prête vraiment aux sports de glisse nautiques ! Les eaux peu profondes sont idéales pour les premiers pas des débutants et l’immense lagon, parfait pour les freestyles des plus performants !

L’école de kitesurf la plus réputée de la plage est H2O Extreme et même si je n’ai pas eu à faire à eux, j’ai toujours entendu de très bons retours de leurs élèves. Une fois par an, ils organisent la Diani Kite Cup qui réunit des compétiteurs du monde entier.

Survol de Diani en mode « out of Africa »

Comment expliquer cette incroyable expérience que j’ai pu réaliser grâce à la seule compagnie qui propose des survols ici à Diani Beach : Wild Coast Air Safaris. Le pilote, Darryl van Dyk, originaire de l’Eswatini, propose des survols en après-midi ou au moment du coucher de soleil, d’une durée d’environ 40 min et je peux vous dire que cette aventure vraiment unique n’est comparable avec aucune autre.

C’est en fin d’après-midi que je me rends à l’aéroport de Diani (Ukunda Airstrip) pour embarquer dans un petit avion Cessna de 6 places, en compagnie de Darryl mon pilote personnel pour ce survol qui s’annonce être incroyable… 🙂

Nous parcourons la plage vue du ciel en passant par Chale island (dont je vous parle un peu plus loin dans cet article), Funzi island ou encore Wasini island situées au sud de Diani à la frontière tanzanienne.

Cette expérience dans la peau d’un oiseau pendant un peu plus d’une demi-heure, me laissera un souvenir mémorable… Un moment magique.

Les dégradés incroyables du bleu de l’eau…

Expérience en ULM

Côté survol, j’ai été servie car j’ai eu l’occasion d’être également co-pilote à bord d’un planeur ULM ! Ce petit engin sans habitacle survole à plus de 1000 m du sol ! J’accompagne Hal, un anglais, qui aide les bateaux de plongeurs à rencontrer les requins-baleines ! Plutôt cool comme job ! 🙂 La saison pour rencontrer ces géants de la mer étant de mi-février à mi-mars, sur les côtes kenyanes. Notre mission : repérer les requins-baleines et prévenir le bateau en indiquant leur position !

Le temps est un peu couvert ce jour là et nous partons pour 2 heures survoler les eaux claires de l’Océan Indien. Mes yeux tentent de scruter les moindres recoins, c’est super excitant ! Je n’ai encore jamais vu de requin-baleine de ma vie… Jusqu’à ce que nous réussissions enfin à en observer un qui nage en solitaire ! Il semble si grand vu du ciel que je me demande ce que vont en penser les plongeurs quand ils nageront avec ! 🙂

Bon à savoir sur le requin-baleine :

Il fait partie de la famille des requins et non des baleines. C’est le plus grand animal du monde : il mesure en moyenne entre 14 et 18 mètres de long pour une masse d’environ 15 tonnes

Il a plus d’un millier de petites dents et se nourrit de petits organismes (plancton, algues, petits poissons…).

Sa durée de vie est estimée entre 100 et 150 ans. Cette espèce migratoire se déplace lentement à travers les eaux de la bande de l’équateur.

Ses seuls prédateurs connus sont l’orque et bien sûr… l’Homme avec la surpêche ! Il fait actuellement partie des espèces menacées.

Shimba Hills 

A environ 30 min de Diani Beach se trouve Shimba Hills, une réserve nationale constitué de paysages parsemés de collines et de vastes savanes. La réserve est peuplée d’éléphants, de buffles et girafes ainsi que d’espèces rares comme le colobus noir (dont je vous parle ici).

Prix d’entrée du parc : 25$ / personne.

Je n’ai pas visité le parc mais j’ai eu l’occasion d’aller admirer la vue de la vallée depuis les hauteurs avec un petit groupe d’amis rencontrés sur place et je peux vous assurer que c’est une vue à couper le souffle.

Pour cela, je vous conseille de vous rendre tout près de Shimba Green Lodge où vous trouverez des accès pour contempler une vue imprenable sur la réserve en échange d’un petit pourboire à verser au gardien du terrain. La vue est magnifique : nous apercevons au loin les immenses plaines du parc de Tsavo, la rivière Congo, les lumières de la ville de Mombasa. Une étape immanquable si vous passez par Diani…

Certains paysages procurent à l’âme un étrange amalgame de sensations diverses où le temps semble souvent s’être arrêté.

En redescendant par la route et sans rentrer dans le parc, il est possible d’aller voir la Congo river de plus près et de se balader sur les rochers le long de la rive. Et dire que des éléphants se trouvent non loin d’ici..

Chale island

Pour rejoindre cette charmante petite île située à 10km de Diani et à 600 m du continent, il est possible d’y aller à pied lorsque la marée est basse ou alors en bateau lorsqu’elle est haute.

Nous optons pour une manière bien plus originale et surtout bien locale : s’y rendre en Ngalawa ! Cette pirogue traditionnelle composée de deux balanciers et faite en bois de manguier, est très communément utilisée par les pêcheurs ici, elle fonctionne comme un voilier !

Pour cela, nous négocions avec 2 pêcheurs que nous rencontrons sur la plage de Diani pour un périple d’une journée direction Chale island ! (environ 50$ la journée pour 4.)

Nous naviguons lentement non loin de la côte sauvage pour une balade très agréable au gré du vent et nous croisons d’autres pêcheurs ravis de nous voir expérimenter ce moyen de transport local.

Adjust your sail to always reach your destination

Nous débarquons sur cette petite île bien désertique de 1,2 km de long et 0,8 km de large divisée en deux parties : la plage et la forêt marécageuse. Nous profitons de cette merveilleuse baie de sable blanc protégée par la barrière de corail avant de partir nous aventurer au coeur de l’île. Une belle escapade sans touristes !

Pour quitter l’île, il vaut mieux ne pas partir trop tard car le retour se fait à contre vent et cela peut prendre un plus de temps, idéal pour profiter d’un magnifique coucher de soleil depuis notre Ngalawa !

Découverte de Tiwi Beach

La plage de Tiwi se trouve à environ 20 minutes en voiture de Diani ou depuis la Congo river, à une petite heure à pied.

Tiwi est une plage bien moins connue que Diani car elle est très sauvage et plutôt isolée. En effet, il n’existe pas de bars/restaurants hormis quelques hôtels, ce qui fait d’elle une « destination déconnexion totale » !

À marée basse, le récif est exposé, ce qui permet de s’amuser avec les rochers et de marcher jusqu’à l’Africa pool, une piscine naturelle dans le corail qui a la forme exacte de l’Afrique, où il est délassant de se baigner !

Visite de la ville d’Ukunda

Ukunda, est la principale petite ville proche de Diani située à environ 5 km et rapide d’accès en tuktuk à très bas prix. Je conseille fortement d’aller y faire un tour pour observer la vie locale kenyane, loin des touristes et des hôtels de luxe, au coeur de la vie africaine.

Pour ma première visite, je décide d’y aller accompagnée d’une guide locale qui saura m’emmener à la rencontre du peuple à travers les ruelles à la fois poussiéreuses et colorées de la ville. Je trouve cette personne via une expérience Air BnB, ici.

Dès l’arrivée dans la ville, nous ne pouvons que ressentir l’ambiance de ce qui fait l’atmosphère d’une ville africaine : une fourmilière humaine avec des étales et marchants ambulants dans tous les sens !

Il est très sympa de « se perdre » dans les petites ruelles d’Ukunda, se fondre dans la vie locale à la rencontre des commerçants et habitants. Je suis ravie d’être accompagnée de Jocinter, ma guide, sans qui je n’aurais certainement jamais osé venir par ici.

Petit conseil : Changer sa « tenue de plage » pour éviter de se faire trop remarquer et surtout respecter la culture.

The thing I love the most about traveling is how it opens your eyes to other cultures. We may have different life experiences, speak another language or practice a different religion… Our ability to see the world is all the same : Everyone smile, everyone cries, language is universal and all cultures are beautiful.

Quoi de plus accueillant que le sourire d’un enfant ?

Marion avec des enfants sur un banc
Ici, on se fait vite des copains ! 🙂

Visite d’une école…

Je passe la matinée dans une école locale où je parle de la France en donnant des informations de culture générale et où j’assiste la maîtresse pendant son cours d’anglais. Il y a une trentaine d’enfants entre 5 et 8 ans tous en uniforme dans une petite classe vraiment étroite. Ma venue les rend curieux et heureux en même temps. Ils me chantent une chanson de bienvenue en swahili, je suis particulièrement touchée. C’est toujours impressionnant de pénétrer dans un monde si différent du nôtre : on se rend compte une fois de plus du confort que l’on a en France…

Coucher de soleil à Diani