Diani beach est un endroit que j’ai adoré et même si je conseille d’y rester minimum 3 jours (comme je vous en parle dans cet article), je ne peux que vous suggérer d’y rester un peu plus longtemps si vous avez le temps 🙂

En effet, en plus des nombreuses activités que propose la station balnéaire, les alentours de Diani valent vraiment le détour !

Lorsque je suis retournée pour la 2 ème fois sur cette plage de la côte kényane en janvier 2020, c’était pour effectuer une mission professionnelle de 3 mois au Flamboyant Beach Hotel… où je suis finalement restée 6 mois à cause du Covid-19… Alors autant vous dire que j’ai bien eu le temps d’apprendre à connaître ce fabuleux petit coin !

J’arrive à Diani mi-janvier, depuis l’aéroport international de Mombasa.

Contrairement à la dernière fois où j’étais venue en Octobre, les températures sont très chaudes et l’humidité est bien présente ! Janvier étant la saison idéale pour fuir l’hiver occidental et venir faire farniente dans cette magnifique partie du monde !

C’est une partie très fréquentée par les kitesurfers, un océan transparent avec de petites vagues parfaites à surfer

Compter 450€ l’aller retour depuis Paris avec la compagnie Ethiopian Airlines.

Kitesurfer à Diani Beach

Je fais mes premiers cours d’initiation au kitesurf en compagnie de mon boss, Wayne. Et oui, ici « l’after work » est plutôt cool ! Le cadre idyllique prête vraiment aux sports de glisse nautiques ! Les eaux peu profondes sont idéales pour les premiers pas des débutants et l’immense lagon, parfait pour les freestyles des plus performants !

L’école de kitesurf la plus réputée de la plage est H2O Extreme et même si je n’ai pas eu à faire à eux, j’ai toujours entendu de très bons retours de leurs élèves. Une fois par an, ils organisent la Diani Kite Cup qui réunit des compétiteurs du monde entier.

Survol de Diani en mode « out of Africa »

Comment expliquer cette incroyable expérience que j’ai pu réaliser grâce à la seule compagnie qui propose des survols ici à Diani Beach : Wild Coast Air Safaris. Le pilote, Darryl van Dyk, originaire de l’Eswatini, propose des survols en après-midi ou au moment du coucher de soleil, d’une durée d’environ 40 min et je peux vous dire que cette aventure vraiment unique n’est comparable avec aucune autre.

C’est en fin d’après-midi que je me rends à l’aéroport de Diani (Ukunda Airstrip) pour embarquer dans un petit avion Cessna de 6 places, en compagnie de Darryl mon pilote personnel pour ce survol qui s’annonce être incroyable… 🙂

Nous parcourons la plage vue du ciel en passant par Chale island (dont je vous parle un peu plus loin dans cet article), Funzi island ou encore Wasini island situées au sud de Diani à la frontière tanzanienne.

Cette expérience dans la peau d’un oiseau pendant un peu plus d’une demi-heure, me laissera un souvenir mémorable… Un moment magique.

Les dégradés incroyables du bleu de l’eau…

Expérience en ULM

Côté survol, j’ai été servie car j’ai eu l’occasion d’être également co-pilote à bord d’un planeur ULM ! Ce petit engin sans habitacle survole à plus de 1000 m du sol ! J’accompagne Hal, un anglais, qui aide les bateaux de plongeurs à rencontrer les requins-baleines ! Plutôt cool comme job ! 🙂 La saison pour rencontrer ces géants de la mer étant de mi-février à mi-mars, sur les côtes kenyanes. Notre mission : repérer les requins-baleines et prévenir le bateau en indiquant leur position !

Le temps est un peu couvert ce jour là et nous partons pour 2 heures survoler les eaux claires de l’Océan Indien. Mes yeux tentent de scruter les moindres recoins, c’est super excitant ! Je n’ai encore jamais vu de requin-baleine de ma vie… Jusqu’à ce que nous réussissions enfin à en observer un qui nage en solitaire ! Il semble si grand vu du ciel que je me demande ce que vont en penser les plongeurs quand ils nageront avec ! 🙂

Bon à savoir sur le requin-baleine :

Il fait partie de la famille des requins et non des baleines. C’est le plus grand animal du monde : il mesure en moyenne entre 14 et 18 mètres de long pour une masse d’environ 15 tonnes

Il a plus d’un millier de petites dents et se nourrit de petits organismes (plancton, algues, petits poissons…).

Sa durée de vie est estimée entre 100 et 150 ans. Cette espèce migratoire se déplace lentement à travers les eaux de la bande de l’équateur.

Ses seuls prédateurs connus sont l’orque et bien sûr… l’Homme avec la surpêche ! Il fait actuellement partie des espèces menacées.

Shimba Hills 

A environ 30 min de Diani Beach se trouve Shimba Hills, une réserve nationale constitué de paysages parsemés de collines et de vastes savanes. La réserve est peuplée d’éléphants, de buffles et girafes ainsi que d’espèces rares comme le colobus noir (dont je vous parle ici).

Prix d’entrée du parc : 25$ / personne.

Je n’ai pas visité le parc mais j’ai eu l’occasion d’aller admirer la vue de la vallée depuis les hauteurs avec un petit groupe d’amis rencontrés sur place et je peux vous assurer que c’est une vue à couper le souffle.

Pour cela, je vous conseille de vous rendre tout près de Shimba Green Lodge où vous trouverez des accès pour contempler une vue imprenable sur la réserve en échange d’un petit pourboire à verser au gardien du terrain. La vue est magnifique : nous apercevons au loin les immenses plaines du parc de Tsavo, la rivière Congo, les lumières de la ville de Mombasa. Une étape immanquable si vous passez par Diani…

Certains paysages procurent à l’âme un étrange amalgame de sensations diverses où le temps semble souvent s’être arrêté.

En redescendant par la route et sans rentrer dans le parc, il est possible d’aller voir la Congo river de plus près et de se balader sur les rochers le long de la rive. Et dire que des éléphants se trouvent non loin d’ici..

Chale island

Pour rejoindre cette charmante petite île située à 10km de Diani et à 600 m du continent, il est possible d’y aller à pied lorsque la marée est basse ou alors en bateau lorsqu’elle est haute.

Nous optons pour une manière bien plus originale et surtout bien locale : s’y rendre en Ngalawa ! Cette pirogue traditionnelle composée de deux balanciers et faite en bois de manguier, est très communément utilisée par les pêcheurs ici, elle fonctionne comme un voilier !

Pour cela, nous négocions avec 2 pêcheurs que nous rencontrons sur la plage de Diani pour un périple d’une journée direction Chale island ! (environ 50$ la journée pour 4.)

Nous naviguons lentement non loin de la côte sauvage pour une balade très agréable au gré du vent et nous croisons d’autres pêcheurs ravis de nous voir expérimenter ce moyen de transport local.

Adjust your sail to always reach your destination

Nous débarquons sur cette petite île bien désertique de 1,2 km de long et 0,8 km de large divisée en deux parties : la plage et la forêt marécageuse. Nous profitons de cette merveilleuse baie de sable blanc protégée par la barrière de corail avant de partir nous aventurer au coeur de l’île. Une belle escapade sans touristes !

Pour quitter l’île, il vaut mieux ne pas partir trop tard car le retour se fait à contre vent et cela peut prendre un plus de temps, idéal pour profiter d’un magnifique coucher de soleil depuis notre Ngalawa !

Découverte de Tiwi Beach

La plage de Tiwi se trouve à environ 20 minutes en voiture de Diani ou depuis la Congo river, à une petite heure à pied.

Tiwi est une plage bien moins connue que Diani car elle est très sauvage et plutôt isolée. En effet, il n’existe pas de bars/restaurants hormis quelques hôtels, ce qui fait d’elle une « destination déconnexion totale » !

À marée basse, le récif est exposé, ce qui permet de s’amuser avec les rochers et de marcher jusqu’à l’Africa pool, une piscine naturelle dans le corail qui a la forme exacte de l’Afrique, où il est délassant de se baigner !

Visite de la ville d’Ukunda

Ukunda, est la principale petite ville proche de Diani située à environ 5 km et rapide d’accès en tuktuk à très bas prix. Je conseille fortement d’aller y faire un tour pour observer la vie locale kenyane, loin des touristes et des hôtels de luxe, au coeur de la vie africaine.

Pour ma première visite, je décide d’y aller accompagnée d’une guide locale qui saura m’emmener à la rencontre du peuple à travers les ruelles à la fois poussiéreuses et colorées de la ville. Je trouve cette personne via une expérience Air BnB, ici.

Dès l’arrivée dans la ville, nous ne pouvons que ressentir l’ambiance de ce qui fait l’atmosphère d’une ville africaine : une fourmilière humaine avec des étales et marchants ambulants dans tous les sens !

Il est très sympa de « se perdre » dans les petites ruelles d’Ukunda, se fondre dans la vie locale à la rencontre des commerçants et habitants. Je suis ravie d’être accompagnée de Jocinter, ma guide, sans qui je n’aurais certainement jamais osé venir par ici.

Petit conseil : Changer sa « tenue de plage » pour éviter de se faire trop remarquer et surtout respecter la culture.

The thing I love the most about traveling is how it opens your eyes to other cultures. We may have different life experiences, speak another language or practice a different religion… Our ability to see the world is all the same : Everyone smile, everyone cries, language is universal and all cultures are beautiful.

Quoi de plus accueillant que le sourire d’un enfant ?

Marion avec des enfants sur un banc
Ici, on se fait vite des copains ! 🙂

Visite d’une école…

Je passe la matinée dans une école locale où je parle de la France en donnant des informations de culture générale et où j’assiste la maîtresse pendant son cours d’anglais. Il y a une trentaine d’enfants entre 5 et 8 ans tous en uniforme dans une petite classe vraiment étroite. Ma venue les rend curieux et heureux en même temps. Ils me chantent une chanson de bienvenue en swahili, je suis particulièrement touchée. C’est toujours impressionnant de pénétrer dans un monde si différent du nôtre : on se rend compte une fois de plus du confort que l’on a en France…

Coucher de soleil à Diani

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