Lhassa, la ville rêvée d’Alexandra-David-Néel 

J’ai lu avec admiration les aventures d’Alexandra David-Neel qui en 1924, est la première européenne (parisienne) à entrer dans Lhassa, déguisée en mendiante. C’est donc à mon tour de découvrir cette ville mystique située à 3656m d’altitude !

Dès l’arrivée, on peut déjà voir de nombreux pèlerins habillés en tenue traditionnelle. Je suis émerveillée par la couleur des tissus mais aussi et surtout par le sourire si expressif et naturel des tibétains.

La première journée, je suis libre et je me promène seule à la découverte de Lhassa.

Le temple de Jokhang…

Il est entouré de pèlerins qui prient tout au long de la journée en marchant autour du temple tout en agitant leur moulin à prièresCela est un vrai spectacle ! Je me joins à eux en me fondant dans la masse et en suivant le sens de la marche.

J’essaie de comprendre ce qu’il se passe lorsque certains pèlerins s’inclinent parfois jusqu’au sol après chaque pas. Je croise par hasard un chinois qui parle parfaitement anglais et il m’explique alors que le monastère de Jokhang est le plus haut lieu de pèlerinage bouddhiste au monde. Un pratiquant doit forcément s’y rendre au moins une fois dans sa vie afin d’être un religieux accompli (un peu comme la Mecque pour les musulmans).

En sillonnant la ville, nous tombons sur un super restaurant de cuisine authentique tibétaine et passons un long moment dans un salon de thé à parler de cultures et religions du monde.

  • Restaurant : Makye Ame, sur la place du Jokhang temple.

Le Palais du Potala…

Le lendemain, c’est la découverte du Palais du Potala qui nous attend. Ce palais magique est une véritable icône du Tibet par sa structure religieuse et son architecture colorée. Renfermant de nombreuses richesses culturelles, religieuses et politiques, il s’agit du plus haut palais du monde (3767m) ! C’était à l’époque la résidence principale du Dalaï Lama et de nombreux moines y vivent encore.

Le monastère SERA…

Ce grand monastère comptait autrefois près de 6000 moines. Le point fort est le « debating monks » où on peut voir débattre une centaine de moines dans un petit jardin à l’ombre de grands arbres. Un moine assis à terre fait réviser les prières à son homologue debout. Si celles-ci sont fausses, il le montre en tapant dans ses mains. C’est un spectacle haut en couleurset vraiment surprenant. Cela se passe presque tous les jours à 15h.

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