Encore un lever bien matinal avec une dernière journée de road trip bien remplie, direction la citadelle de Gyantse et son monastère de Palcho. Dans la chapelle principale se trouve une statue de bronze de Sakyamuni mesurant à peu près 8m de haut et pesant environ 14 000 kilos. (Photos du bouddha interdites).
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C’est l’un des quatre lacs sacrés du Tibet perché à presque 4 500 mètres d’altitude. Ce lac salé aux eaux turquoise merveilleuses, rend le contraste entre les montagnes Nojin Kangtsang au loin et la couleur du lac d’une toute beauté.
La légende raconte que si les eaux émeraude du lac disparaissaient, ce serait la fin du Tibet. Nous en prenons plein les yeux et sentons à ce moment-là, la force de cet endroit vénéré.
[googlefont font= »Pacifico » fontsize= »20″ style= » »]C’est mon coup de cœur de ce voyage ![/googlefont]
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Lhassa → Shigatse
3900m / 280km / 5h de route
Le troisième jour, nous nous dirigeons vers la 2èmeplus grande ville du Tibet qui est le point de passage obligatoire pour tout voyageur souhaitant se rendre au Mont Everest et où nous nous retrouvons face à plusieurs passages militaires à passer.
Le monastère de Tashilumpo est un incontournable de la ville. Ce superbe temple aux pierres rouges abrite l’une des plus hautes statues de Bouddha au monde (en intérieur). Elle mesure 27 mètres (Photo du bouddha interdite).
Nous dormons dans un hôtel à Shigatse. Une longue route nous attend le lendemain.
Très tôt, nous reprenons la route pour 350km. Les paysages montagneux sont fabuleux et nous sommes rapidement en admiration devant le Mont Everest culminant à 8848m, le plus haut sommet du Monde. Nous avons avec nous par sécurité, des bouteilles d’oxygène en cas de malaise.
Enfin arrivés au camp de base (5.200m), dur de réaliser que nous y sommes ! Le toit du monde est bel et bien sous nos yeux !
Nous passons la nuit dans le plus haut monastère du monde : Le monastère de Rongbuk, où une chambre chauffée à base de bouse de yak nous attend…
Dehors il fait -5°C et pour dîner, nous avons rendez-vous dans une yourte bien chauffée à l’entrée du monastère où nous nous retrouvons avec d’autres hôtes, des touristes chinois.
Après avoir été longue à m’endormir à cause du froid, je me réveille brutalement en plein milieu de la nuit avec un mal de tête atroce. Cela est dû à l’altitude et se traduit par le MAM (Mal Aigu des Montagnes). La seule solution est de boire, d’inspirer et d’expirer profondément. Un peu flippant ! Je me rendors finalement jusqu’au lever du soleil…
Au petit matin, nous redescendons en altitude pour une longue journée de voiture afin de rejoindre la ville de Shigatse où nous avons dormi à l’aller. Nous avons au compteur 430km de route pour presque 8h. Nous passons par d’exceptionnels points de vue et les immanquables routes aux drapeaux de « prières au vent ».
J’ai lu avec admiration les aventures d’Alexandra David-Neel qui en 1924, est la première européenne (parisienne) à entrer dans Lhassa, déguisée en mendiante. C’est donc à mon tour de découvrir cette ville mystique située à 3656m d’altitude !
Dès l’arrivée, on peut déjà voir de nombreux pèlerins habillés en tenue traditionnelle. Je suis émerveillée par la couleur des tissus mais aussi et surtout par le sourire si expressif et naturel des tibétains.
La première journée, je suis libre et je me promène seule à la découverte de Lhassa.
Il est entouré de pèlerins qui prient tout au long de la journée en marchant autour du temple tout en agitant leur moulin à prières, Cela est un vrai spectacle ! Je me joins à eux en me fondant dans la masse et en suivant le sens de la marche.
J’essaie de comprendre ce qu’il se passe lorsque certains pèlerins s’inclinent parfois jusqu’au sol après chaque pas. Je croise par hasard un chinois qui parle parfaitement anglais et il m’explique alors que le monastère de Jokhang est le plus haut lieu de pèlerinage bouddhiste au monde. Un pratiquant doit forcément s’y rendre au moins une fois dans sa vie afin d’être un religieux accompli (un peu comme la Mecque pour les musulmans).
En sillonnant la ville, nous tombons sur un super restaurant de cuisine authentique tibétaine et passons un long moment dans un salon de thé à parler de cultures et religions du monde.
Le lendemain, c’est la découverte du Palais du Potala qui nous attend. Ce palais magique est une véritable icône du Tibet par sa structure religieuse et son architecture colorée. Renfermant de nombreuses richesses culturelles, religieuses et politiques, il s’agit du plus haut palais du monde (3767m) ! C’était à l’époque la résidence principale du Dalaï Lama et de nombreux moines y vivent encore.
Ce grand monastère comptait autrefois près de 6000 moines. Le point fort est le « debating monks » où on peut voir débattre une centaine de moines dans un petit jardin à l’ombre de grands arbres. Un moine assis à terre fait réviser les prières à son homologue debout. Si celles-ci sont fausses, il le montre en tapant dans ses mains. C’est un spectacle haut en couleurset vraiment surprenant. Cela se passe presque tous les jours à 15h.
Avant d’organiser son voyage au Tibet, il faut savoir qu’il est impossible de visiter le Tibet « alone », il faut forcément passer par un une agence spécialisée.
La mienne, Explore Tibet, s’est donc chargée de tout me réserver pour l’obtention de mon permis tibétain (mon visa chinois n’étant pas suffisant). Sur ce permis est inscrit en chinois tout mon parcours, mes dates d’entrée et de sortie et la liste de mes hébergements.
Une fois validé par la police, tout ceci n’est plus modifiable ! A part ça, nous devons également signer un papier nous engageant à ne jamais nous immiscer dans une conversation ou un débat politique.
Les formalités pour le Tibet sont donc assez scrupuleuses et décourageantes mais certainement pas assez pour m’empêcher de venir le visiter !
Pour me rendre à Lhassa depuis Chengdu en Chine, je prends un vol de 2h.
En faisant la queue au comptoir d’enregistrement, je réalise que je me rends enfin au Tibet, depuis le temps que j’en rêve. Entourée de moines bouddhistes vêtus de leur robe rouge, je pense être dans la bonne file et souris à l’intérieur de moi-même.
C’est mon premier vol depuis Saint-Pétersbourg et cela me fait bizarre d’avoir quitté mon fidèle moyen de transport : le train. Cela ne me prive pas pour autant d’en profiter, bien au contraire ! Les vues qu’offre la chaîne de l’Himalaya depuis les airs sont imprenables et je passe mes 2h de vol, scotchée au hublot…
C’est mon premier vol depuis Saint-Pétersbourg et cela me fait bizarre d’avoir quitté mon fidèle moyen de transport : le train. Cela ne me prive pas pour autant d’en profiter, bien au contraire ! Les vues qu’offre la chaîne de l’Himalaya depuis les airs sont imprenables et je passe mes 2h de vol, scotchée au hublot…
À l’aéroport, mon guide et mon chauffeur sont là pour me récupérer. Comme c’est la fin de la saison touristique, nous serons seulement deux, avec Fabio un italien, pour partager ce voyage hors du commun. Que l’aventure commence !
C’est la dernière étape de mon voyage en Chine avant de rejoindre le Tibet. Je retrouve mon amie Marion, expatriée à Canton, pour visiter la région et surtout passer une journée au Centre de recherche des Pandas Géants ! Je ne pouvais pas visiter la Chine et la région du Sishuan d’où sont originaires les pandas, sans rendre visite à notre fameuse mascotte chinoise « so cute » !
Chengdu est la capitale de la région de Sishuan et la 7ème ville la plus peuplée de Chine avec ses 14 millions d’habitants ! Même si je commençais à m’habituer à ma vie de « star », ici c’est un peu plus « civilisé » et on me regarde un peu moins avec des yeux de merlans frits. C’est un soulagement pour moi de retrouver mon amie et de pouvoir enfin partager !
Chengdu est une ville remplie de buildings mais tout de même très aérée avec ses nombreux parcs et temples.
Elle est également très connue pour sa nourriture épicée (et moi qui n’aime pas cela, je vais être servie !)
Même si c’est un coin touristique, c’est l’occasion pour nous de parcourir les ruelles bordées d’échoppes et de restaurants dans un cadre ancien et restauré. L’atmosphère y est plutôt paisible car il n’y a pas de voitures !
C’est le moment pour nous de faire des petites découvertes gustatives et de respirer les saveurs que dégagent les étals.
Aussi appelé de Dongmen Bridge, c’est tout simplement un immanquable du Chengdu by night ! Il nous transporte dans son style traditionnel au milieu de cette Chine moderne. C’est aussi le quartier où se trouvent de nombreux bars, karaokés et restaurants !
Situé à 1h en train de Chengdu, nous voilà arrivées dans la petite ville de Leshan (tout de même 3 millions d’habitants !) où se trouve le plus Grand Bouddha de Chine, haut de 71 mètres et large de 28 mètres.
A l’arrivée, nous sommes très déçues de trouver notre Grand Bouddha tout en rénovation avec des échafaudages du cou aux pieds. Vieux de 1200 ans, nous comprenons bien qu’il lui faille un petit coup de jeune.
Sculpté dans la falaise face à la rivière Min, le Grand Bouddha impose tout de même le respect et l’admiration !
Frais d’entrée : 90CYN / 11€ l’entrée.
Nous voilà donc en route avec mon amie pour aller à la rencontre de ces gros doudous ! Situé à 30 minutes en train, nous nous rendons à l’une des bases d’études de pandas : la Base de Dujiangyan. Nous avons d’ailleurs dû réserver notre place de bénévole au préalable et payer 600 YCN / 80€ (Ce qui n’est pas tant bénévole au final !) Ce Centre est important pour la protection et la reproduction des pandas et sans son existence, les pandas qui étaient en voie d’extinction totale il y a peu, n’existeraient certainement plus aujourd’hui.
Le lendemain matin, on se lève très tôt pour aller enfin découvrir nos amis les pandas qui sont de nature plutôt matinale, avant de passer le reste de la journée à dormir. Nous sommes une vingtaine de bénévoles présents pour aider dans les tâches quotidiennes du Centre.
A première vue, la base des pandas ressemble à un petit village perdu dans la forêt avec ses enclos dispersés entre les arbres. On nous remet rapidement un planning expliquant que nous allons devoir préparer leurs repas, nettoyer leurs enclos et les nourrir ! Nous sommes excitées comme des puces et n’avons qu’une hâte, que la journée commence !
Programme de la journée en images :
Avec Marion, on a eu les yeux écarquillés tout au long de la journée et on aurait pu rester des heures à les regarder déguster leurs pousses de bambous les quatre pattes en l’air. Quelle belle expérience pour ce dernier jour en Chine !
Luoyang → Huashan
260km, 1h30 de train.
Hua signifie « magnifique » et Shan « montagne », cela veut tout simplement dire Le Magnifique Mont. La montagne compte 4 pics dont le plus haut culmine à 2 200 mètres.C’est l’une des 5 montagnes sacrées de Chine.
Elle est réputée pour être l’une des plus belles mais aussi l’une des plus dangereuses du monde pour ses chemins très étroits et quasiment impraticables. La partie que je compte faire jusqu’au Pic Nord reste accessible.
Pour la petite histoire, cette montagne fut autrefois un haut lieu de pèlerinage permettant aux moines d’accéder au sommet du mont et d’ainsi, prétendre à l’immortalité selon les croyances.
C’est donc une journée randonnée en dénivelé qui m’attend pour atteindre le pic le plus bas : le pic Nord, situé à 1615 m sur 6km et environ 3h de marche.
La journée s’annonce bien nuageuse et fraiche mais l’ascension réchauffe rapidement mes mollets et mes muscles fessiers.
Je ne croise presque personne et me sens une fois de plus face à moi-même au milieu de ces paysages à couper le souffle.
J’effectue la randonnée à mon rythme à travers une forêt luxuriante offrant parfois des points de vue époustouflants sur les montagnes et vallées, malgré l’épaisse couche de nuage.
Je me retourne souvent admirer l’immensité de ce paysage et écouter le calme qui y règne loin de ces énormes villes qui grouillent de monde.
Heureusement, il y a quelques temples et monastères sur le chemin pour effectuer de petites pauses. Quel bonheur et quel bien-être de se retrouver là !
Les quelques personnes que je croise sourient à me voir faire cela en solo et j’ai même le droit à quelques immanquables petits selfies.
Au bout de quatre kilomètres de marche, ce sont des escaliers à la verticale qui m’attendent. Ils sont raides et abrupts et n’annoncent pas le bout ! J’apprends plus tard que ce sont 4000 marches que j’aurais grimpées !
Suite à des conseils de voyageurs rencontrés sur la route, je me retrouve dans cette petite ville chinoise de 6 millions d’habitants qui abrite des grottes mythiques. En m’y rendant, je n’ai pas encore conscience du fait que je me retire complètement dans la Chine profonde et à quel point je vais me retrouver en immersion totale, seule face à moi-même.
Luoyang est une ville de la province du Henan et c’est l’une des quatre capitales historiques de Chine. Au milieu des buildings subsistent encore quelques vestiges témoignant de la grandeur de la cité. On rentre de la vieille ville par les ports nord, sud, ouest ou est. A l’intérieur règne une ambiance vraiment ancestrale, avec la présence de nombreux exposants pour des prix dérisoires.
Arrivée dans mon auberge, cela commence avec mon réceptionniste qui ne parle pas un mot en anglais. Une fois de plus, merci Google traduction, mon meilleur ami dans ce voyage. Il me montre sur un plan comment aller aux grottes de Longmen où je me rends en bus. Une fois à bord, tout le monde me regarde étrangement en se demandant très certainement ce que je fais là.
Longmen Youth Hostel – Compter 6€ en dortoir de 4
Je suis vraiment perdue avec toutes ces indications en chinois et je ne sais pas vraiment où descendre. Inutile de demander à quelqu’un, je me retrouverai encore plus dans l’embarras que je ne le suis déjà. Je dois donc me débrouiller et faire au feeling en suivant ma géolocalisation sur la map de mon téléphone.
Une fois arrivée, j’ai l’impression d’avoir affronté un vrai parcours du combattant.
Un voyage à Luoyang n’aura pas d’intérêt sans une journée aux grottes Longmen. Elles sont situées à environ 12 km au sud de la ville et valent vraiment le détour.
Construites sur une falaise donnant sur les rives de la rivière Yiet, de loin, on dirait comme un nid d’abeilles tant elles sont serrées. Il y a plus de 90 000 statues bouddhistes taillées dans la pierre, environ 2000 grottes et une quarantaine de pagodes. Cela me fait penser à la cité antique de Pétra en Jordanie, c’est juste grandiose.
Après une longue balade je me retrouve à la sortie du parc, tout à fait à l’autre bout de l’entrée. Un nouveau défi se présente à moi : rentrer à l’auberge. Je commence un peu à paniquer ne sachant comment m’y prendre. Plus loin, je tombe par chance sur une échoppe où je tente difficilement d’expliquer avec ma carte, où je dois me rendre. La vendeuse me pointe du doigt une direction et je monte dans le premier bus venu croisant les doigts pour qu’il passe par mon chemin. Dans de tels moments, je me rends compte à quel point il est vraiment important de bien observer pour se repérer. Je descends finalement près de mon auberge où je tombe sur un marché bien local.
Une fois rentrée à l’auberge, je suis partagée entre deux options : rester là me reposer ou sortir voir le centre-ville de Luoyang tout en sachant que cela risque d’être à nouveau une mission difficile. Je décide finalement de sortir.
Ce marché nocturne se trouve en plein centre et est représenté par une longue allée avec des lampions rouges. On y trouve principalement de la street food mais aussi des étals de vêtements et d’électronique. Les gens me regardent comme un extra-terrestre et j’avoue que cela est assez pesant. J’en rigolerai bien avec quelqu’un d’autre sur ce coup-là.
Comme prévu, le retour à l’auberge est une vraie mission. Je ne m’en sors pas avec tous ces bus et leur direction indiquée en chinois. Je tente d’arrêter des taxis, mais ces derniers ne daignent même pas freiner, sûrement par peur de devoir communiquer. Et dire que j’ai l’adresse de mon auberge en chinois sur mon téléphone ! Je m’arrête finalement dans un restaurant où je capte le Wi-Fi et demande de l’aide. La gérante m’aide à arrêter enfin un taxi en lui indiquant mon adresse. Alléluia !
Taigu →Xi’an
500km, 3h30 de train.
Dans le train, je trouve en général les gens plutôt aimables et serviables. On m’aide souvent à mettre mon sac dans le compartiment en hauteur par exemple, sans que je le demande. Sur ce trajet, je me retrouve à côté de Lian qui parle quelques mots anglais et qui étudie à Xi’an. Nous nous débrouillons pour communiquer et cela est finalement rigolo. Il comprend que je voyage seule et semble amusé de me voir, lors de l’arrivée, attraper et porter mon énorme sac à dos, seule.
La ville est énorme, même si cela est plutôt fréquent en Chine. Elle dépasse tout de même les 8 millions d’habitants ! Ce point de chute est surtout connu pour l’armée de terre cuite qui se trouve à quelques kilomètres d’ici !
C’est clairement le quartier le plus dynamique de la vieille ville de Xi’an. On y trouve de nombreux restaurants et stands de street food. L’agitation y est impressionnante et en soirée de nombreux néons colorent le quartier. Attention tout de même à ne pas y aller trop tard car les chinois mangent assez tôt et pas mal d’échoppes ferment vers 22 heures
En bus local, je me rends à la Teracota army en à peine une heure. Ce lieu est l’une des plus grandes découvertes archéologiques du XXème siècle. Une fois sur place, c’est une véritable arméequi se trouve devant nous. Celle-ci est destinée à protéger le mausolée du premier empereur de la dynastie Qin.
Cette centaine de soldats grandeur nature, méticuleusement détaillée est là pour accompagner l’empereur après sa mort. Mon ressenti est mitigé et je ne dirai pas que c’est un incontournable car il y a encore un gros travail de restauration en cours, mais cela en fait tout de même un lieu unique et impressionnant.
Pékin → Pingyao
600km / 3h de train.
Aujourd’hui, c’est le grand départ pour Pingyao, et je dois prendre le train ! J’appréhende beaucoup car c’est mon premier trajet et la gare est juste immense. J’arrive d’ailleurs autant à l’avance que pour un vol ! Les contrôles de sécurité sont extrêmement présents : on ne rentre pas sans ticket et un contrôle de passeport et de bagages est systématiquement effectué, comme dans chaque station de métro d’ailleurs.
Le train est un moyen de transport très utilisé en Chine. Il est très abordable et toujours à l’heure. A bord, Je suis d’ailleurs l’unique touriste et il m’est difficile de passer inaperçue. Même si la barrière de la langue empêche les discussions, le fait de passer de longues heures dans le même espace me met tout de suite plus à l’aise.
C’est un vrai voyage dans le temps de s’arrêter ici d y découvrir une vieille ville traditionnelle de plus de 2000 ans qui a su conserver ses ruelles, temples, maisons… ! Il est super sympa de se perdre dans les petites ruelles jusqu’au remparts de la ville pour observer les toits traditionnels de haut, un sacré spectacle !
Le deuxième soir, je décide faire un couchsurfing dans une ville universitaire voisine à Taigu. Je rencontre alors deux américains professeurs d’anglais expatriés ici. Ils sont là depuis quelques années et commencent déjà à parler et comprendre le chinois, ce qui m’impressionne. Notre rencontre permet d’échanger sur la culture locale et au passage d’en apprendre plus sur les coins incontournables des États-Unis pour un prochain voyage. Ils m’aident à planifier la suite de mon voyage et on réserve même ensemble mes tickets de train sur le site officiel, ce qui me permet d’économiser un peu. Après quelques jours sans vraiment échanger, cela me requinque pour la suite.
Très rapidement, je décide d’aller voir cette merveille ! Je me joins à un groupe trouvé sur le site de Couchsurfing afin de découvrir le lieu « autrement » grâce à un guide local et non pas sur les parties les plus touristiques. Lorsque je retrouve le petit groupe de couch-surfers, cela me redonne vite le moral, je peux enfin échanger avec des gens !
La Muraille de Chine est probablement le plus célèbre et le plus grand monument jamais construit par l’Homme, elle mesure plus de 8000 km, impressionnant !
La journée s’annonce nuageuse et venteuse. Nous débarquons au milieu de nulle part sur une partie quasiment écroulée et très difficile d’accès. Notre guide local, Ping, nous explique que les pierres manquantes ont été pillées par les habitants afin de construire leurs maisons, incroyable !